[Inachevée]Fanfic RE - "Un Nouvel Empire"

Voici en exclusivité la troisième fic de ma quadrilogy!!!
Très bonne lecture, mes amis!
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NDA : Tous les lieux, personnages, monstres ayant rapport avec Resident Evil est la propriété exclusive de Capcom ainsi que de l'auteur S.D. Perry pour la série Resident Evil édité par Fleuve Noir..
Cette fic est la suite directe de la fanfic intitulée: "La Fin d'Umbrella"
Elle se passe quelques temps après et nous découvrirons une toute nouvelle société, encore bien plus dangereuse que la première.


RESIDENT EVIL: UN NOUVEL EMPIRE


PROLOGUE

Sur une île, perchés sur un arbre, de gros corbeaux, plus noirs les uns des autres, croassèrent sinistrement.
Que faisaient-ils ici? Dans la chaleur??
Etait-ce un présage?
Dans certaines légendes, on dit que les corbeaux survolaient les champs de bataille et emportaient avec eux les âmes des morts.
Est-ce un mythe... ou une réalité?
Dans tous les cas, ceux-ci détalèrent de leur arbre à la vue – et au bruit – d'un monstre volant fait d'acier.
Un hélicoptère.
Noir de partout et sans aucune marque pour l'identifier.
Dans un vrombissement dantesque, l'hélicoptère volait à vitesse modérée déchirant le silence de la nuit. Il survolait une mer, l'Océan Pacifique, pour une destination encore inconnue pour le moment.
Le véhicule volant transportait des sortes de tonneaux cylindriques gris et lisses avec dessus, le signe contamination.
Soudain, un éclair.
S'ensuivent d'autres, toujours plus forts et toujours plus gros... vînt ensuite la pluie battante, la pluie tropicale comme on l'appelle.
Avec toutes ses intempéries, l'hélicoptère commença à tournoyer de droite à gauche et de gauche à droite, violemment en dépit des efforts du pilote secret.
Dans la nuit, le vent redoubla de vivacité à tel point que l'un des tonneaux cylindriques, et muni de flotteurs, se déboîta de son socle protecteur et tomba dans les eaux troubles et obscures de l'Océan Pacifique.
Au bout de quelques instants parus interminables, la tempête se calma un tant soit peu et le véhicule put reprendre sa route sans toutefois remarquer la disparition de l'une de sa cargaison.
L'hélicoptère ne fut bientôt plus qu'un petit point dans la nuit et disparut.

***
Non loin de là, sur un bateau de luxe, "L'Etoile Flottante", dû à ses nombreuses lumières dorées, sillonnait sur la mer sombre qu'était le Pacifique à cette distance.
"L'Etoile Flottante" était un paquebot de croisière de taille considérable pouvant accueillir cinq milles personnes et membres d'équipage, et était de constitution solide.
Il voguait gentiment tandis que les passagers s'amusaient sous le clair de lune, le cœur léger et heureux, malgré le précédent orage.
La vigie, qui n'avait pas quitté son poste de toute la durée de la tempête, ne jurait plus que par sa veste entièrement trempée pour garder un peu de chaleur
Pour dire qu'il devait faire beau et chaud, le temps n'était pas celui souhaité..
Néanmoins, main droite tenue au-dessus des yeux, il scrutait l'horizon minutieusement, même avec la perte de ses jumelles.
Tout à coup, il désigna quelque chose flottant sur la surface de l'eau et alarma aussitôt le reste des marins.
- Objet non-identifié à tribord!
Sans perdre un instant, pendant que le timonier s'occupa de ralentir le vaisseau, quelques hommes amarrèrent un canot à moteur et cinq personnes s'y installèrent et le firent démarrer.
La petite embarcation luttait contre les vagues et arrivèrent, au bout du compte, sans trop de dommage vers
l'objet.
Un des hommes alluma sa torche et un faible faisceau de lumière illumina un tonneau cylindrique. Alors que l'humain à la torche les éclairait, le reste s'affairait à monter le tonneau à bord. Et une fois encore, seul le bruit provoqué par le moteur fut perceptible aux alentours.
Immobilisés au pied du navire mère, les hommes du petit bateau à moteur aidèrent ceux à bord à hisser le baril à l'aide d'un treuil.
Ceci étant terminé, le Commandant, qui avait rejoint le restant de l'équipage, demanda à son second:
- D'après vous, Capitaine Maxwell, qu'est-ce que c'est?
D'un hochement de tête, il avisa le signe "contamination".
- M'est avis que ce baril contient un produit hautement toxique. Il voudrait mieux le traiter avec soins.
- Vous avez raison. ( Le Commandant se tourna vers ses hommes) Messieurs, vous avez entendu, faîtes...
Il ne put finir sa phrase car le câble du treuil céda et le baril toxique s'effondra avec fracas sur le sol, répandant une substance à la couleur indéfinissable! Tout de suite après, l'odeur abjecte du fluide commença à se faire sentir.
- Imbéciles! Je...
Ses yeux piquèrent et le Commandant fut pris d'une quinte de toux, imité incessamment par ses hommes... et les passagers...

Chapitre 1er: RETOUR A LA CLARTE

Perché sur une éminence rocheuse, ExoDeus dominait la mer, en proie à des émotions contradictoires. D'une main irritée, il chassa la poussière dont le vent avait saupoudré ses lèvres, lui en mettant plein dans la bouche.
ExoDeus s'en fichait.
La brise faisait voleter du sable dans ses yeux, les lui piquant et les lui brûlant.
ExoDeus s'en contrefichait!
Mener une existence pareille l'embêtait et le rendait malheureux.
Depuis qu'il était devenu ce qu'il est maintenant – un genre de cyborg – combien de fois avait-il rêvé de pouvoir sentir le vent souffler contre son visage? De sentir le goût des aliments et des boissons? Même ses cheveux teint en rouge et sa barbe avaient cessé de pousser. Pas qu'il aimait ça mais cela aurait suffit à croire qu'il demeurait partiellement humain...
... mais il n'avait même pas le droit à ça.
Mais le pire dans tout ça, c'était qu'il ne pouvait mourir. ExoDeus devait avoir à présent dans la quarantaine passée, cependant, son métabolisme l'empêchait de vieillir.
Combien de fois avait-t-il vu s'éteindre nombre de ses amis?
Des dizaines et des dizaines.
Les derniers en date n'étaient autres que Kevin et Gades.
ExoDeus secoua la tête, désemparé.
- Pourquoi m'avoir fait ça? Soupira-t-il avec un petit sourire. Je voulais juste mener une existence normale...
L'ancien Caporal de la DEATH SQUAD observa attentivement la mer, puis au-delà de celle-ci, là où l'attendait sa prochaine et imminente mission: sauver Licia.
Pour Kevin.
Mais pour cela, ExoDeus avait fait appel aux S.T.A.R.S. de Californie du Capitaine Rick Bryant.
Si Bryant avait accepté c'est parce qu'il était un ami proche de Chris Redfield, un membre déchu du S.T.A.R.S. de Raccoon City. Ce dernier avait fait part à Bryant des agissements d'Umbrella et l'avait mis en garde... puis plus rien, le chef de l'équipe californienne n'eut plus jamais de nouvelles de Redfield.
Voilà pourquoi Rick et ses hommes s'étaient ralliés à ExoDeus, pour essayer de comprendre et de trouver des réponses à ses questions.
L'ex Caporal leurs avait à peine parlé de ça qu'ils avaient directement accepté.
Cinq membres composaient le S.T.A.R.S. de Californie: le Capitaine et chef de mission Rick Bryant; Anita Dolovan, l'éclaireuse et la spécialiste médicale; l'expert en armes de tout genre et en explosifs Cypress Hill; David Ache, maître en infiltration et en crochetage, et pour finir, le tireur d'élite et génie en informatique, Davis Soprano.
Le père de ce dernier avait, semble-t-il, combattu les zombies à Raccoon City mais avait péri.
Un sourire se dessina sur le visage d'ExoDeus: oui, il avait bien choisi ses alliés.
- Caporal ExoDeus! L'interpella une voix jeune.
L'apostrophé se retourna et se retrouva nez à nez avec le jeune Davis Soprano, tout juste âgé de 21 ans. Une visière de biais autour de sa tête avec un bandana juste au-dessous, Davis ressemblait plus à un gars de la banlieue qu'à un soldat. De plus, étant d'origine italienne, sa peau bronzée et son regard ténébreux rendaient jaloux ses camarades car il plaisait à Anita Dolovan, la bombe polonaise. Mais ExoDeus ne voulait pas s'en mêler, seul comptait sa mission.
- Oui, qui y'a-t-il?
- Tiago est arrivé, il demande à vous voir.
ExoDeus se fortta les mains, satisfait.
- Parfait! Dans ce cas, ne le faisons pas attendre!
En effet, Tiago était allé recruter des hommes pour leur mission. Ce n'était peut-être pas des hommes commodes – c'était des dealers professionnels – mais restaient néanmoins des alliés sûrs. Tiago était allé les rejoindre car telle était la dernière volonté du défunt Aurel D'ans, rencontré quelques semaines plus tôt dans le complexe d'Umbrella en Autriche. Il s'était sacrifié pour permettre à Dos'Santos de s'échapper.
Un geste noble pour un tueur.
Exo révoqua cette pensée de sa tête. Aurel n'était pas un tueur, mais un père et un mari blessé par la perte de sa famille.
Pour le Caporal, D'ans figurait dans le panthéon des plus grands combattants morts au combat.
Sur cette dernière opinion, il quitta son monticule rocheux et quitta l'endroit en compagnie de Davis pour revoir Tiago sur la piste d'aviation.
ExoDeus remarqua que sa Winchester – un cadeau de son père – tremblait dans les mains du jeune homme, puis il jeta un dernier regard sur l'étendu d'eau et avala, pour finir, une dernière bouffée d'air pure.
Oui, il était plus que déterminé...

Chapitre 2: LE DEPART

Pendant que les membres du S.T.A.R.S, rejoint bientôt par Soprano, s'affairaient à rentrer le matériel dans l'avion, ExoDeus aperçut Tiago sur la piste d'atterrissage entrain de converser avec deux étranges individus.
Arrivé devant eux, Exo s'inclina légèrement en souriant. Tiago fit de même. Il prit la parole en premier:
- Content de te revoir, Caporal.
- Pas autant que moi, Lieutenant. Je t'attendais depuis un bon moment.
Dos'Santos fit la moue et s'excusa:
- Je suis désolé mais tout ne s'est pas déroulé comme je l'espérais. Et pour cause: Riddick se trouve en prison en ce moment!
Le Caporal fronça les sourcils.
- Ce n'est pas bon ça... on se passera malheureusement de ses services. Mais d'après ce que je vois, tu n'es pas rentré bredouille, constata-t-il en avisant les deux hommes un peu en retrait.
- Oui, effectivement, comme Riddick n'était pas là, ce sont ses deux Lieutenants qui sont venus.
En quelques secondes, ExoDeus les identifia: le premier – probablement d'origine arabe avec son turban tout autour de la tête et de son pantalon fait de la même matière – arborait un immense tigre tatoué sur son torse jusqu'en bas du ventre et possédait une veste en lin coupé aux bras; ceux-ci révélaient un grand nombre de blessures. Son visage restait caché derrière une épaisse barbe. Il tenait dans sa main droite un Uzi et une panoplie de couteau, ainsi qu'un sabre, pendaient à sa ceinture.
Le second homme était grand et imposant par sa musculature. Son œil droit demeurait fermé à jamais par une cicatrice et son crâne était rasé. Sur le côté droit de son visage, jusqu'à la main du même côté était dessiné des tribales. Il portait un pantalon militaire usagé et des bottes de combat dans le même état, et détenait en bandoulière deux ceintures garnies de pics formant un "x" sur son torse nu. Une impressionnante hache à doubles tranchants était attachée solidement derrière son dos.
Dos'Santos les présenta quand ExoDeus eut fini de les dévisager:
- A ma droite, celui avec le turban, je te présente Alamda, un ancien tueur à gages algérien. A ma gauche, c'est Esposito. Un mexicain en cavale qui a trouvé refuge auprès de la bande à Riddick. Il a une grande particularité.
- Ah oui? Et laquelle? Demanda ExoDeus.
- C'est un Berseker.
- Un Bersequoi?
- Berseker. Un Berseker, quant il devient énervé ou quant il se trouve au milieu d'une mêlée, il est pris d'une folie meurtrière et une fine aura rouge enveloppe son corps. Et là, lorsqu'il se bat, il ne fait plus attention à ce qu'il se dresse devant lui. Il ne fait pas la différence entre ennemis et amis. Il massacre tout sur son passage.
- Charmant, déclara ironiquement ExoDeus. Et comment est-il devenu comme ça?
- En s'injectant un produit provoquant une surcharge d'adrénaline. C'est efficace, crois-moi. Le seul effet secondaire c'est qu'il a perdu l'usage de la parole.
- Pour ce qu'il disait, de toutes façons, objecta Alamda.
Le Lieutenant et le Caporal se positionnèrent devant les deux dealers et ils leurs firent comprendre qu'ils devront se tenir tranquilles vis-à-vis des membres du S.T.A.R.S.
- C'est compris, dit Alamda. Pour Aurel, on ferait bien cet effort.
Esposito renchérit et confirma d'un grognement.
- Bien, affirma ExoDeus, allons retrouver les autres vers l'avion, je crois que nous sommes prêts à partir.
- Alors allons-y, ne perdons pas de temps!

***
Les premiers contacts entre les S.T.A.R.S. et les trafiquants n'avaient nullement surpris Tiago et ExoDeus. Ils avaient failli s'entretuer car Bryant, avec son tempérament agressif, avait provoqué les deux hommes de Riddick mais la mission en commun avait ramené les protagonistes à la raison et tout paraissait rentrer dans l'ordre.
Du moins, pour le moment.
Le Capitaine s'approcha d'ExoDeus, apparemment perturbé par l'arrivée imprévue des deux sinistres individus, et le tira à l'écart du groupe.
- ExoDeus, mes hommes sont un peu ennuyés et gênés de voyager en présence d'Alamda et d'Esposito. N'oubliez pas qu'ils sont recherchés par toutes les polices de la côte ouest des Etats-Unis.
Exo posa sa main sur l'épaule de son interlocuteur et soupira:
- Oubliez que vous êtes des policiers, dorénavant, vous êtes des combattants au service de la survie de la planète, alors faîtes un effort, que Diable!
Le membre de la défunte DEATH SQUAD avait légèrement haussé le ton vers la fin pour mettre les points sur les "i", il en avait assez de ces disputes.
Bryant comprit et abdiqua sur-le-champ.
Une fois le problème résolu, les deux flics rejoignirent les autres et embarquèrent finalement, quittant le hangar à avions se situant sur les plages californiennes qu'utilisaient les S.T.A.R.S.
Derreck Hawkins, le pilote recruté par l'Anglais Rick Bryant, dirigea le petit avion au bout de la piste et décolla.
Chacun vivait cette mission avec une pointe d'excitation et d'appréhension, mais tous avaient un but précis: éradiquer le mal.
Les dix passagers étaient parés pour cette nouvelle mais néanmoins dangereuse mission.

Chapitre 3: LE 11EME PASSAGER

Certains vaquaient à leurs occupations, d'autres dormaient mais un seul réfléchissait à ce qu'ils allaient affronter une fois sur place.
ExoDeus était cet "homme".
Il l'avouait, c'était un homme troublé et ça, depuis sa dernière sortie avec la DEATH SQUAD et la débâcle de Raccoon City. Depuis ce jour là, tout avait basculé. Il s'était pris d'amitié pour Kevin et Licia... pris d'amitié alors qu'il était réputé être froid comme la glace avec les gens. Toutefois, il avait promis, promis à Kevin de protéger Licia à sa mort.
Et c'était ce qu'il allait faire.
Le cyborg ExoDeus observa l'équipe avec une mine maussade.
La raison?
Car il était sûr et certain que ces hommes et femmes mourraient au champ d'honneur, et tout ça pour lui...
... ça le rendait malheureux.
Néanmoins, il ne put s'abstenir de regarder Anita – endormie paisiblement, sa tête contre le creux de l'épaule de Davis – en souriant.
Car mis à part ses cheveux blonds, dignes d'une cascade dorée, et ses yeux d'un bleu profond où n'importe quel homme s'y perdrait, elle ressemblait quasiment traits pour traits à Licia. Voilà pourquoi il s'était pris d'affection pour la jeune soldate.
Un bruit retentit devant lui: Cypress, le grand black, dormait – et ronflait – à point fermé tandis que derrière ExoDeus ,les deux hommes de Riddick jouaient avec un couteau.
Tout en retrait, Bryant paraissait établir un plan d'attaque avec Tiago alors que David Ache observait le ciel par le hublot.
Après maintes réflexions, ExoDeus se résolut à dormir et tandis que ses paupières commencèrent à se fermer, il sentit une étrange sensation: comme si l'avion perdait de l'altitude. En jetant un coup d'œil sur les autres occupants, il nota qu'eux aussi l'avait sentie.
- Que se passe-t-il? S'exclama soudainement David, nous redescendons!
- Allons voir ce que fait Derreck, confia Bryant.
Par nervosité, Dolovan se mordit la lèvre inférieure et serra le bras de Soprano si fort que ses paumes blanchirent. ExoDeus se leva et se dirigea vers la cabine de pilotage quand les rideaux servant de séparation, et se dressant juste devant lui, s'ouvrit laissant apparaître...
... un inconnu au costard gris de grande qualité, maigre... et souriant tout le temps!
Le Caporal cligna des yeux plusieurs fois de suite, comme s'il essayait de chasser un mauvais rêve. Cela ne pouvait pas être possible, il ne pouvait pas être là! Mais Exo dut se rendre à l'évidence, l'homme face à lui n'était autre que...
- ... Trent!
A la suite de ça, il perdit l'usage de la parole pendant un court instant et ce fut Cypress, épaulé par David Ache, qui s'interposa de toute sa hauteur – 2m15 – devant le 11ème passager.
- Qui êtes-vous? Et comment êtes-vous arrivé ici en plein vol? Le questionna-t-il de sa grosse voix tentant d'effrayer l'homme.
Flanqué tantôt par Alamda et Esposito, Trent répondit comme à son habitude – c'est-à-dire aux questions qu'il voulait bien.
- Vous devez sans doute être le tant redouté Cypress Hill, l'imposant expert en armes de tout genre et en explosifs, non?
Hill grogna dans sa barbe et continua tout de même à dévisager cet orgueilleux personnage.
- Je m'appelle Trent, se présenta-t-il tranquillement de sa voix mélodieuse et avec son grand sourire habituel. Et pour ceux qui ne me croient pas, je puis même vous dire qu'un homme ici peut assurer mon identité. (il se tourna vers ExoDeus) N'est-ce-pas, Caporal ExoDeus?
Et comme un seul homme, tous se tournèrent vers la personne tantôt citée. Celui-ci confirma d'un hochement de tête.
- Oui... c'est bien lui.. et il n'a pas changé depuis notre première et dernière rencontre...
- Exact! (Il fixa Cypress Hill et passa sa main aux longs doigts fins sous ses yeux) Dans ce cas-là, cessez de me regarder comme si vous vouliez m'étriper car vous n'y arrivez pas!
Le grand black fut outré et vexé de voir qu'il ne faisait pas peur à Trent et du coup, il se fit nettement moins menaçant et s'assit non loin de là. Bryant se fraya un chemin et devança ExoDeus et foudroya le nouveau venu du regard.
- Bon, à présent que nous savons qui vous êtes, pouvez-vous me dire ce que vous faîtes ici?!
- Bien sûr, Capitaine Rick Bryant, pourquoi serais-je là en ce cas? Pour le plaisir de voler? Soyons sérieux... (il se racla la gorge) Voilà, j'ai ouï dire que vous vouliez rallier Riddick, le réputé et craint chef de gang, à votre cause mais qu'il était en prison, est-ce juste?
- Oui, rétorqua Anita qui participait à la discussion.
- Et bien j'ai l'immense joie de vous informer qu'il vous attend à l'aéroport militaire de Trickey City, j'ai fait le nécessaire pour qu'il sorte de prison. Ce ne fut point facile, je dois l'admettre mais avec l'argent, on trouve toujours un compromis, termina-t-il en un léger ricanement.
Etonné mais heureux par ce qu'il venait de divulguer, Alamda répliqua:
- C'est gentil de votre part... mais pourquoi avoir fait ça? Et dans quel but?
A ce moment là, tout sourire s'effaça du visage de Trent et afficha un air plus sérieux et annonça d'une voix subitement moins enjouée que d'habitude:
- Tout simplement que la mission qui vous attend sera plus dure que toutes celles que vous avez vécu auparavant. Y compris celle de la chute d'Umbrella.
Il visait Tiago et ExoDeus.
- Comment une mission peut être plus périlleuse que celle-ci? L'interrogea Tiago.
- Car le nouvel empire auquel vous allez vous frotter est dirigé par un être diabolique... qui fut autrefois un homme. Mais je ne vous dirais rien de plus, néanmoins, j'ai cela à vous donner.
Il sortit de sa poche un bout de papier et le glissa dans la main d'ExoDeus, il continua ensuite:
- Ouvrez-le après. De plus, les créatures que vous rencontrerez seront différentes des zombies.
- Et qu'est-ce que c'est? Demanda le jeune Davis.
Trent haussa les épaules.
- Tu va parler oui!
Rick Bryant leva le poing prêt à frapper mais ExoDeus le retînt:
- Arrêtez.. il ne dira rien, je le connais assez.
- C'est exact, Caporal (il lui fit un clin d'œil) Sauvez Licia est une cause noble, mais ce n'est pas l'objectif principal. Et vous le savez. Ne vous aveuglez pas par la vengeance et en la mémoire de Kevin.
- Je sais... (Exo sentit le regard de ses compagnons rivé sur lui)
- Excellent! Ah oui, pour terminer, les coordonnées de l'île aux loups sont écrites sur le papier. Bref, pour ma part j'ai fini. Je ne sais rien de plus...
- Nous atterrissons dans dix minutes! Avertit Derreck via le haut-parleur, veuillez tous regagner votre place, s'il vous plaît!
Comme ils s'installèrent et que Trent rejoignit le pilote à l'avant, ExoDeus déplia le morceau de papier et lu les informations concernant le lieu de l'île aux loups. Plus bas, quelque chose était encore écrit, Rick s'assit aux côtés d'ExoDeus à ce moment là et déchiffrèrent ensemble les derniers renseignements:
NOM NOUVEL EMPIRE: BioJect
NOM DU DIRIGEANT: Albert Wesker
Rick Bryant déglutit en lisant ça et sa voix fut à moitié étouffée lorsqu'il s'écria:
- Albert Wesker, non, pas lui!

Chapitre 4: UN TRAITEMENT INHUMAIN

- Imbéciles! Incapables! Perdre un tonneau de virus-T en plein Océan Pacifique est impardonnable! Vous croyez que ce produit est facile à obtenir!?
L'homme blond aux lunettes de soleil se leva de sa chaise d'une rapidité inouïe et frappa son bureau d'un bon coup de poing avec une telle violence que le meuble s'effondra. Ses yeux lancèrent des éclairs.
- Désolé, Monsieur. C'est à cause des intempéries et...
- Taisez-vous! Je ne veux pas le savoir, vous m'entendez! (Il garda son sang-froid malgré tout) Heureusement que la fusion entre les virus T et G est terminée. Toutefois, j'aurais dû demander à Hunk de faire le transport. Maintenant, hors de ma vue!
- A vos ordres!
Les deux soldats se détournèrent et l'homme blond expédia une chaise de toutes ses forces sur l'un des hommes le tuant sur le coup! Horrifié, le second détala fissa pendant que son supérieur rigola.
Enfin, il se calma, redevînt sérieux et tourna la tête vers un coin sombre de son bureau aux murs noirs, invitant une silhouette inconnue à la rejoindre.
- Approche, Hunk.
L'homme émergea de l'obscurité: il portait un uniforme noir des pieds jusqu'au cou, seule sa tête restait visible. Une tête aux cheveux bruns et ébouriffés et aux yeux de la même couleur. La mine pleine de tristesse et à la mine morose.
- C'est à toi que j'aurai dû adjoindre cette mission car depuis la disparition de Nicholaï, tu es mon meilleur homme.
- Merci, Wesker, répondit Hunk sans conviction.
- A présent, il est l'heure d'aller donner les médicaments à notre "invitée" de marque. Prends Nick et Shepers avec toi, ils se feront un plaisir de t'aider.
- Bien, à vos ordres, soupira le soldat.
Hunk partit sans demander son reste et s'en alla chercher les deux personnes citées précédemment.
Après avoir eu en sa possession le dernier échantillon de Virus-G à Raccoon City, Hunk s'en était retourné chez Umbrella. Une fois le "G" remis aux scientifiques, avec l'accord du dément Marc Halten, Hunk était reparti pour une nouvelle mission mais avait été capturé par les sbires de Wesker. Celui-ci lui avait laissé le choix: mourir ou avoir la vie sauve en travaillant désormais pour sa compagnie: BioJect.
Tenant à sa vie, il avait opté pour le second choix... pourtant, à présent, il pensait avoir pris la mauvaise décision. Déjà de un, il avait fourni à Ada et à Wesker l'itinéraire exact pour se rendre aux locaux où était stocké le pré-mélange du Virus-T et G.
Et en second lieu, certainement le pire, il devait infliger un traitement inhumain à une pauvre femme sans défense. Et c'était toujours à ce moment là qu'il voulait être mort...
Une larme naquît de son œil droit et s'écoula lentement le long de sa joue.
Il la laissa terminer son chemin...

***
Allongée sur sa couchette, meurtrie de partout et même sur le visage, Licia pleurait de tout son corps.
Elle sanglotait, elle reniflait.
Elle avait mal extérieurement.
Elle était blessée intérieurement.
Son cœur, brisée en mille morceaux.
Une seule image lui traversait l'esprit, une seule image la maintenait en vie: l'instant où elle et Kevin s'étaient embrassés.
Avec fougue...
Avec passion...
Avec amour...
Elle restait en vie car elle persistait à croire qu'elle le reverrait et qu'elle passerait à nouveau ces instants de bonheur avec son amant, l'homme qu'elle a aimé le plus au monde...
Ses belles pensées furent effacées lorsqu'on frappa à l'épaisse porte métallique.
C'était l'heure du traitement.
Terrorisée, Licia quitta son lit et se réfugia dans le coin de la pièce le plus éloignée de la porte; celle-ci s'ouvrit et Hunk, en compagnie de Nick et Shepers, deux hommes aussi violents que brutaux, entrèrent. Shepers prit les médicaments des mains d'Hunk alors que Nick se dirigea vers la jeune mère apeurée.
- Allons ma jolie, on ne va pas te faire du mal, on veut juste te donner tes médicaments!
Il se mit à rire à gorge déployée et Licia à pleurer...
... s'en était fini de la femme forte d'autrefois qui arpentait les corridors d'Umbrella.
Un coup de pied dans les côtes l'envoyer bouler contre le mur. Un coup de poing dans l'estomac suivit, puis vînt un crochet du droit en pleine face avec une telle fureur, qu'un filet de sang jaillit de la bouche de Licia. Arriva par la suite Shepers avec sa fidèle matraque et roua de coups la jeune femme. Nick enchaîna plusieurs coups de coudes et de genoux; Licia gémit et supplia d'arrêter le supplice mais en vain...
Et tout ça se déroulait sous les yeux haineux de Hunk qui ne pouvait rien faire... sinon se faire torturer. Il s'écria cependant:
- ça suffit! Il faut la laisser en vie, vous ne devez pas la tuer.
Nick, tenant Licia par les cheveux, le fixa droit dans les yeux:
- Tu n'as pas le droit d'intervenir, ne l'oublie pas, M. DEATH...
M. DEATH était le sobriquet de Hunk.
- ... sinon tu auras de graves problèmes avec le patron. Et tu sais ce que tu risques..
- Je sais.. je sais... Mais vous voyez bien qu'elle n'a plus aucune réaction, donnez-lui ses pastilles!
- Bien, fit Nick. Tu l'auras voulu.
Il souleva la tête de la fille et la projeta contre le mur; elle retomba lourdement sur le sol, presque inconsciente. Puis Shepers lui fit avaler les pastilles bleues qui étaient une sorte de médicaments qui guérissaient les blessures corporelles et qui maintenait la personne en vie. Comme ça, ils pouvaient recommencer à chaque fois le traitement. Cependant, ce produit possédait un effet secondaire: le patient était pris d'hallucinations.
Les deux bourreaux quittèrent la cellule après avoir terminé leur besogne quotidienne laissant Hunk seul avec Licia. Il s'avança vers elle, la prit dans ses bras pour la mettre sur sa banquette lui servant de lit. Licia réussit à entrouvrir les yeux à ce moment là et contempla l'homme: ses yeux, plus mélancoliques que jamais, la regardaient avec tristesse et passion.
Licia n'en voulait pas à cet homme car jamais il n'avait levé la main sur elle. Bien au contraire, il restait son seul soutient et c'était grâce à lui qu'elle restait encore vivante.
L'effet du médicament commença à se faire ressentir: la fatigue la gagna petit à petit et avant qu'elle ne dorme – et pendant qu'il l'installa sur son lit de fortune – elle entendit Hunk murmurer:
- Ne t'inquiète pas, tu sortiras bientôt d'ici et je tuerai ces deux là...
Licia réalisa un dernier sourire puis son sommeil fut entamé par de belles pensées incessantes d'elle et de Kevin...

Chapitre 5: RIDDICK

Pensifs, voilà comment étaient les occupants de l'avion. Ils remédiaient à ce que Trent leurs avait communiqué, surtout vis-à-vis de Tiago et d'ExoDeus, à propos de leur réel but respectif, à savoir venger la mort d'Aurel et de Kevin.
Pourtant, Trent avait raison: le vrai objectif était de détruire BioJect et ce fameux Wesker dont redoutait énormément Bryant.
Albert Wesker était, jadis, le Capitaine du S.T.A.R.S. de Raccoon City et le supérieur de Chris Redfield, l'ami de Rick Bryant.
Alors qu'ExoDeus et Tiago discutaient entre eux, David, Anita et Davis s'approchèrent d'eux et David Ache dit:
- Moi et les deux autres aimerions bien que vous nous racontiez vos précédentes aventures et tous ce que vous avez vécu auparavant car ça nous intrigue assez...
Tiago interrogea Exo du regard et celui-ci hocha la tête, approbateur.
- Bien, asseyez-vous. Je vais vous raconter.
- Et n'omettez pas les détails! Lança joyeusement Anita, nous voulons tout savoir!
- OK...
Exo sourit en entendant sa façon de parler si raffinée.
- ...mais je vous préviens, ça risque d'être assez long.
- Ce n'est pas grave. Dîtes nous en le maximum avant que nous débarquions.
ExoDeus prit la parole en premier, puis Tiago et vice versa.
Malgré cette bonne entente, un des membres restait dans le silence.
Cypress Hill.
Il avait aucunement apprécié la façon dont laquelle Trent lui avait répondu.. Le grand black, furieux comme tout, serra les mains si fort sur les accoudoirs que ses paumes blêmirent.
On ne rigolait pas de lui, on en avait peur!
Lorsqu'on faisait allusion à Cypress Hill, c'était avec crainte et respect.
Au moment où il voulut se lever et corriger l'arrogant se trouvant aux côtés du pilote, celui-ci déclara dans les haut-parleurs:
- Nous sommes arrivés, attachez vos ceintures et regagnez vos places.
A la suite de plusieurs manœuvres astucieuses et maîtrisées, l'engin volant se posa sur une piste complètement perdue!
Tout ce qu'il y avait, c'était de la terre sèche à perte de vue. Seul un grillage entourant la piste d'atterrissage était visible.
L'avion s'immobilisa au bout de quelques minutes et Rick Bryant bondit vers l'escalier au moment où celui-ci se déploya afin de parler à Trent...
... sauf que le mystérieux homme s'était déjà volatilisé…
- Comment est-ce possible! (Il fixa la pilote) Derreck, où est passé Trent?!
- Je l'ignore! A peine que la porte s'est ouverte, il était déjà partit!
- Merde!
Le Capitaine se rua dehors, imité aussitôt par les autres.
Rien, Trent avait tout simplement disparu.
Alamda glissa une phrase à l'intention d'Esposito:
- J'ai hâte de revoir ce bon vieux Riddick et de me battre à ses côtés, pas toi?
- Grumph, fit le Berseker tout en tournoyant sa hache, fendant l'air.
Cela voulait dire oui.
L'Arabe fut satisfait.
- Quand est-ce qu'il doit venir? Demanda Anita. Je n'aimerai pas trop m'attarder, cet endroit ne me dit rien qui vaille.
- Bientôt je suppose, répondit Tiago pas très convaincu de ses paroles.
Grâce à sa vue un peu plus développée que la normale, ExoDeus le vit en premier:
- Quelqu'un approche, regardez, on voit de la poussière au loin!
- Tu as raison, confirma David, sa main droite au-dessus des yeux, je le vois aussi.
Une fois près d'eux, les militaires purent enfin l'identifier: une fourgonnette grise, nuancée de blanc, flanquée de trois motards. Le véhicule stationna non loin d'eux et un homme – le conducteur – entre deux âges apparut, suivit du copilote tandis que les motards descendirent de leur bolide.
Comme l'un d'eux s'occupait d'ouvrir la porte arrière de la fourgonnette, le conducteur se plaça en face du groupe et parla:
- Comme prévu avec M. Trent, je vous amène le détenu Kyle Riddick. Désormais, c'est à vous qu'il incombe la tâche de le surveiller.
Il fit signe aux "héros" de le suivre et se dirigèrent vers l'arrière de l'imposant véhicule, où l'attendait le prisonnier. Dans la pénombre, ils discernèrent deux petits ronds briller d'une lueur violacée. Deux motards actionnèrent une manette et un "clic" fut émit et tout de suite, les deux ronds brillants se rapprochèrent rapidement et ce fut seulement au moment où il apparut à la lumière que la troupe des militaires comprit: les deux ronds étaient en fait les deux yeux de Riddick, installé sur une chaise mécanique.
Des lunettes noires, ressemblant à s'y méprendre à des lunettes qu'utilisent les nageurs mais n'en étant pas – étaient posées sur son crâne rasé. Une sorte de muselière lui bâillonnait la bouche et ses mains restaient liées derrières son dos. Son regard glacial fit tressaillir Anita d'effroi, elle balbutia:
- Pour..pourquoi avoir fait ça? Il est si dangereux?
Le conducteur eut un petit rire nerveux avant de lui dire:
- Encore plus que ça! Même le Diable en personne ne le voudrait à ses côtés tellement sa présence est malsaine!
- Et bien, c'est du joli tout ça, pensa Bryant.
Les nouveaux venus enlevèrent la muselière et ses liens et Riddick se leva de toute sa hauteur: pas loin d'un mètre nonante quand même!
Et derrière son débardeur de couleur bleu foncé se cachait une musculature puissante à en faire pâlir de jalousie la bête qu'était Cypress Hill.
Une chose semblait sûr: il était si grand, si imposant, si majestueux et si puissant que les militaires s'agenouillèrent presque pour lui rendre hommage.
- Bien, je vous le laisse, avança le conducteur, il est sous votre responsabilité. Tenez-le à l'œil et ne lui tournez jamais le dos. Dieu seul peut savoir ce qu'il vous ferait dans ce cas là! Et encore plus la nuit que le jour!
- Pourquoi? Le questionna Soprano.
- Il voit dans la nuit, dit Alamda en s'approchant de son chef. Content de te revoir, Riddick.
Celui-ci se frotta ses poignets meurtris puis fit l'accolade à ses deux associés de longues dates et pendant que le conducteur et les motards disparaissaient, Bryant se présenta par respect et pour calmer le jeu et ainsi partir sur de bonnes bases:
- Je suis Rick Bryant, Capitaine du S.T.A.R.S. de Californie, et vous...
Il s'arrêta de causer car Kyle ne l'écoutait pas. Alamda murmura quelque chose à l'oreille de son chef puis ce dernier s'avança vers Tiago. Il débuta la conversation d'une voix rocailleuse:
- Mon Lieutenant me fait savoir que tu désirais me parler au sujet d'Aurel, décédé au combat. Est-ce vrai?
Dos'Santos se racla la gorge, apparemment mal à l'aise:
- Heu..oui... c'est même lui qui m'a demandé de vous contacter.
Riddick le regarda droit dans les yeux et remarque que le Lieutenant Dos'Santos transpirait; il arbora un léger sourire pour le détendre.
- Dans ce cas me voilà. Et si Aurel t'a fait confiance c'est que je peux en faire de même. Sur ce, montons à bord pour parler. Esposito, as-tu pris mes affaires persos?
- Grumph! fit-il.
Cela voulait dire toujours oui.
Le tueur hocha la tête et marcha vers l'avion; tous s'écartèrent de son chemin, ExoDeus inclus.
L'équipe était enfin au complet.

Chapitre 6: UN REVE SI REEL

- Comment ?! Des militaires seraient en route ici? Mais quand? Et qui êtes-vous?
- Du calme, Monsieur Wesker, répondit la voix anonyme au téléphone, je ne peux vous dire cela. Je puis juste vous attester que des rebelles arriveront les jours à venir chez vous, dans l'avant-poste de BioJect.
- Hum!... fit Wesker.
La voix non-identifiée reprit:
- Et ces personnes, vous les connaissez. Vous les avez aussi vus en personne. Et qui plus est vous détenez l'un d'eux.
A cette phrase, Wesker fronça les sourcils et écouta plus attentivement les propos de son étrange interlocuteur.
- Continuez, déclara Wesker, salace.
- Le contraire m'aurait étonné.. Bien, les personnes dont je vous parle en ce moment même se font appeler Tiago Dos'Santos et ExoDeus.
- Je le savais!!! S'écria joyeusement l'ancien membre des S.T.A.R.S.. Depuis le temps que je les attends!
- Et vous ne serez pas déçu! Car ils ont en leur compagnie une escouade de militaires. Les S.T.A.R.S. de Californie et un groupe de truands dirigé par le tristement célèbre chef de Gang Riddick.
- Une belle équipe que voilà. Ils ont mis le paquet et ils peuvent se vanter de savoir s'entourer d'alliés de qualité, se moqua Albert.
- Je vous ne le fais point dire! Quoiqu'il en soit, je vous souhaite bien du courage Monsieur Wesker. Cette équipe est déterminée. Sur ce, je vous laisse. Au revoir.
- Attendez une seconde!
- ... tût... tût... tût
Trop tard: l'informateur avait déjà raccroché.
Albert Wesker posa le combinet de téléphone sur son socle et appela le garde en fonction.
- Oui Monsieur?
- Convoquer le Major Willis. Nous sommes sur le pied de guerre.
- A vos ordres! Je lui dit de déployer les troupes sur toute l'île?
Wesker afficha un sourire carnassier à faire froid dans le dos puis exposa son idée:
- Non... seulement à l'intérieur du complexe. En ce qui concerne l'île, nous allons utiliser les autochtones que j'ai légèrement modifiés. Faîtes sortir les Twolfs! On va leur réserver un comité d'accueil dû à leurs rangs!
- Bien, comme vous voudrez.
Le soldat tourna les talons alors qu'un homme fit son entrée arrivant d'une porte dérobée et vînt aux côtés de Wesker.
- Et moi, que dois-je faire?
Sans se retourner, le chef de l'avant-poste dit:
- Toi, Hunk, tu vas surveiller notre captive, comme c'est stipulé dans ton contrat. Bien sûr, tu ne seras pas seul. Tu vois de qui je parle.
Hunk le savait et s'inquiétait encore plus: il faisait allusion à Nick et Shepers.
- Bien sûr, Monsieur, répondit M. DEATH.
- Va maintenant!
Hunk s'en alla en songeant à ce qu'allait endurer à nouveau la pauvre Licia.
" Salaud! " Pensa-t-il une fois dehors.
Enfin seul dans son bureau, l'homme blond aux lunettes noires appuya sur un bouton sous son nouveau pupitre et une armoire coulissa dévoilant un passage secret: un interminable et sombre tunnel taillé à même la roche, éclairé par une série de torches le long des deux murs. Wesker s'y engouffra et le longea pendant une poignée de minutes et franchit une porte métallique. De l'autre côté, il déboucha dans un vaste laboratoire où seule une capsule s'y trouvait.
Une capsule de presque trois mètres de haut et assez large pouvant contenir une imposante masse.
Une masse grande et trapue, dotée de puissants muscles forts développés de couleur un peu verdâtre.
Cette aberration ressemblait autrefois à un humain – un adolescent – mais à présent, seule la minuscule tête avait gardé les traits du jeune homme.
Wesker s'en approcha et posa la main sur le verre en plexiglas et dit:
- Et s'ils me causent des ennuis où s'ils parviennent à pénétrer dans la base, je saurai les recevoir! N'est-ce pas, Steve!?
Le monstre appelé Steve bougea légèrement la tête, de nombreux tuyaux en acier étaient accrochés aux membres de son corps, l'empêchant de bouger. Il réussit tout de même à cligner des yeux, pas très en forme...
- Tu as failli nous quitter lorsque je t'ai capturé en Antarctique mais grâce à la dose de virus-T et G mélangée, j'ai redonné vie à tes cellules, te rendant encore plus puissant qu'avant! Grâce à ça, tu peux générer un champ électrique avec ton corps et l'utiliser comme une arme destructrice... sans compter le virus-véronica qui coule dans tes veines guérissant la plupart de tes blessures. Tu es l'arme par excellence!!!
Il éclata de rire.

***
Assise sur son lit et blotti contre le mur, tête posée sur les genoux repliés contre la poitrine, Licia grelottait et pleurait à chaudes larmes. Cela faisait bien dix minutes qu'elle était dans cet état... elle était malheureuse au point que même ses rêves ne suffisaient plus à la faire sourire.
Ses rêves... son seul réconfort.
Elle ferma les yeux et respira un grand coup; une douleur se fit ressentir au niveau des poumons.
Soudain, une main se posa sur son genou, instantanément elle ouvrit les yeux et se retrouva nez à nez avec...
Kevin...
Plus beau et plus souriant que jamais.
- Licia...
- Kevin! S'exclama-t-elle.
Elle sauta dans ses bras et s'agrippa à lui ne le lâchant plus.
Les larmes de la jeune femme redoublèrent.
- Je te croyais mort à tout jamais...
Son amant ne lui répondit pas, néanmoins, il lui caressa la joue avec sa douceur habituelle, comme à l'hôpital de Raccoon City, la nuit de leur unique ébat amoureux. Il lui prit tendrement le visage entre ses deux mains et lui chuchota:
- Licia... ne te laisse pas aller... sois forte..
- Je... je ne peux pas!
- Si... pense à notre fils Ryan, le fruit de notre amour. Ne le laisse pas tomber. Lutte pour être à nouveau à ses côtés.
- C'est trop dur... sans toi, je suis perdue.
Kevin l'embrassa des bouts des lèvres sur les siennes et reprit:
- Je suis sûr que tu peux le faire. Souviens-toi des amis qui comptent sur toi. Pour leur survie et celle de notre fils, reprends-toi et bats-toi! Détruit le mal qui blesse tes amis... et venge moi!
Licia renifla et se pelotonna davantage... dans le vide!
Elle pivota la tête et vit Kevin à l'autre bout de la pièce, près de la porte, s'éloignant d'avantage d'elle.
- Non... ne me laisse pas seule!
Oubliant ses contusions et ses hématomes, l'amante de Kevin se leva et alla à sa poursuite, sortant de sa cellule. Elle se trouvait dans un couloir aux murs blancs, Kevin se tenait à quelques mètres d'elle, se faisant de plus en plus petit; Licia courut le rattraper et passa une nouvelle porte et aboutit à l'air libre.
Kevin se dressait devant elle, réalisant un dernier geste de la main et disant cette phrase qui manquait tant à la fille:
- Licia, je t'aime...
Tout à coup, un paysage se dévoila devant elle: une ville animée par ses habitants heureux lorsque sans crier gare, le décor changea en une vue cauchemardesque: la ville était en proie à des flammes et à des zombies affamés! Ces derniers se ruaient sur les non-contaminés les tuant avec violence dans des gerbes de sang avant de les dévorer.
Même les bébés et les enfants y passaient.
Un vrai chaos...
Un vrai cauchemar...
La vision se termina par une explosion nucléaire, ravageant et carbonisant tout sur son passage.
Licia cria de toutes ses forces mais aucun son sortit de sa bouche, même ses larmes avaient cessé de couler.
Ses yeux s'ouvrirent en une fraction de seconde.
Il n'y avait plus rien, excepté une vieille cellule vide de tout meuble, ce n'était que des illusions... dues aux effets secondaires des pilules.
Kevin ne restait qu'un rêve... un rêve si réel... elle avait senti sa peau, son odeur.
C'était la première fois qu'elle faisait ce rêve... était-ce un rêve prémonitoire?
Elle n'en savait rien mais au moins, elle était fixée sur son sort: elle devait vivre, vivre pour sauver ses amis et son enfant.
... leur enfant...
Cependant, pour cela, il fallait se ressaisir et arrêter de s'apitoyer sur son sort. Désormais, elle avait un unique but bien défini: détruire ce nouvel empire pour le bien de l'humanité.
La vision des zombies et des flammes suffisait à la persuader de mettre fin à ses activités plus que douteuses.
La mère de Ryan chassa les larmes naissantes et sécha ses yeux.
Dès qu'elle pourrait, elle profiterait d'une opportunité pour s'échapper loin d'ici, loin de ce tourment.
Et pour la première fois depuis sa capture, elle s'allongea sur son lit, sourire aux lèvres et s'endormit paisiblement le cœur serein. Un sommeil rempli de rêves magnifiques.
Ce fut les meilleures hallucinations qu'elle ait eues...
Alors qu'elle commença à dormir, une silhouette se matérialisa et flotta à ses côtés.
Kevin veillait sur elle...

Chapitre 7: UN ATTERISSAGE FORCE

Sans arrêts, tous jetaient des coups d'œil en direction de Riddick, apparemment, les membres de l'équipe ne semblaient vraiment pas rassurés de savoir un être dangereux comme Kyle Riddick à leurs côtés. Sans nul doute que tout le monde le craignait, sans aucun doute. Même ExoDeus n'allait pas lui causer, préférant le laisser tranquille… hormis Bryant qui se leva de son siège et arriva à la hauteur du tueur, flanqué de ces deux acolytes. Le Capitaine des S.T.A.R.S., non sans une pointe de crainte, lui parla franchement d'une voix un peu tremblante:
- Ecoute, Riddick.
L'interpellé détourna son attention de ses deux Lieutenants et fixa à son tour le militaire.
- Que veux-tu? Lui demanda-t-il d'une voix persistante.
Rick Bryant, essayant tant bien que mal à cacher son malaise, lui lança:
- Je ne sais pas par quel miracle ce Trent a réussi à te faire sortir de prison, mais crois-moi sur parole, quand cette mission sera terminée, je te fourguerai en taule dès notre retour. Tu ne penses tout de même pas que tu vas rester en liberté!
Riddick éclata de rire et montra du doigt le visage du militaire et déclara:
- Pour ça, il faudra venir me chercher. Ne crois pas que je vais me laisser faire! Je retournerai avec les miens et je reprendrai les commandes de ma guilde. Que tu le veuilles ou non. Je suis sous la protection de Trent, ne l'oublie pas!
Rick ouvrit la bouche mais aucun son n'en sorti… que pouvait-il dire après tout? Refrogné, il fit demi-tour non sans chuchoter:
- Ça, ce n'est pas encore sûr… attends voir un peu…
Il se dirigea vers le cockpit pour discuter avec Derreck et passa devant Cypress Hill, celui-ci remarqua qu'il demeurait soucieux dès qu'il fut à sa portée.
- Eh boss, t'as un souci? C'est quoi qui te tracasse?
Bryant s'immobilisa et murmura à l'oreille de son bras droit:
- Rien, juste que je n'aime pas que Riddick soit en liberté. Il faut qu'on le ramène en prison dès cette mission finie, est-ce que tu m'aideras?
- T'inquiète, je me ferai une joie de le faire! Répondit-il tout en levant son pouce.
- Bien. Je vais voir Derreck, surveilles les trois racailles, s'il te plaît.
- Pas de problèmes, compte sur moi.
Alors que Rick disparut derrière le rideau de séparation, ce fut au tour d'ExoDeus, rejoint par Tiago, qui s'approcha de Riddick. Exo plongea son regard dans celui du tueur.
- Vas-tu vraiment nous aider?
Kyle Riddick soupira, puis dit d'un ton las – un ton inhabituel de sa part -:
- Ecoutez, je suis peut-être quelqu'un de peu fréquentable et qui a eu beaucoup de démêlées avec les flics, mais en ce qui concerne d'honorer un frère d'armes, on peut toujours compter sur moi.
- Heureux de l'apprendre, répondit ExoDeus. C'est la réponse que j'attendais et ceci ne fait aucun doute. Mais vois-tu, la mission qui nous attend est une mission à haut risque. Nous avons besoin de gens compétents pour la mener à bien.
- Ne vous en faîtes pas, annonça Alamda, tant que Bryant ne nous mettra pas des bâtons dans les roues, vous pourrez compter sur nous.
Tiago hocha de la tête à l'égard du Caporal ExoDeus.
- Je crois qu'ils sont sincères. Nous ne devrions pas les embêter avec ça et aussi je…
Il n'acheva pas sa phrase… il sentit le sol vibrer sous ses pieds… soudain, l'avion se mit à bouger violemment projetant Tiago au sol.
- Qu'est-ce qu'il se passe! S'exclama Soprano.
A ce moment là, la voix cassée par le haut-parleur de Derreck retentit:
- Accrochez vos ceintures! Nous sommes dans une zone de turbulences, je vais essayer de maîtriser l'avion! Ne vous levez sous aucun prétexte!
Sans discuter, les passagers de l'avion s'installèrent à leur place pendant que le pilote tentait de reprendre les commandes du véhicule. Ce dernier tanguait violemment dans le ciel au point de faire vomir la pauvre Anita, qui avait déjà le mal de l'air. David Ache, qui était assis à côté du hublot ayant la vue sur l'aile droite, eut l'impression que cette dernière était en flammes. Il informa derechef les voyageurs:
- L'aile a pris feu! DERRECK!
A ce moment là, Bryant émergea de derrière le rideau de séparation et avertit à ses camarades:
- Derreck va tenter de se poser, avec une aile en moins, on ne peut rien faire!
- Mais c'est dangereux!
- Je sais, Tiago, mais nous n'avons pas le choix si nous voulons nous en sortir vivant. Accrochez-vous!
Après avoir donné ses instructions, il se plaça sur l'un des sièges du premier rang et accrocha vivement la ceinture de sécurité, avant de croiser les doigts et de prier mentalement.
L'avion piqua du nez et la violence fut telle…

***
Du sang s'écoula lentement, d'une blessure au front, sur l'œil de David Ache; celui-ci tressaillit un tantinet sous l'effet avant de se réveiller en sursaut.
- Mais qu'est-ce que?
Il porta sa main sur son front douloureux et grimaça: il s'était cogné contre la paroi. Il ouvrit difficilement les yeux et constata qu'il était le seul à s'être remis debout. Il avança en titubant vers Bryant et le bouscula un peu.
- Oh, Rick, réveilles-toi!
Ce dernier grogna et passa sa main sur sa figure avant d'émerger à son tour.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé?
- Je ne sais pas, mais il me semble…
- … qu'on a atterrit sur l'eau, termina Riddick qui venait à son tour de se réveiller. Heureusement que ce véhicule est du style hydravion, sinon nous serions déjà tous morts.
A ce moment là, Derreck entra dans le compartiment de l'équipage et renseigna ses amis sur la situation actuelle.
- Bien, comme vous avez pu le voir, j'ai réussi à poser l'avion sur l'eau, et comme l'a dit Riddick, heureusement que nous sommes dans un hydravion. Pour le moment, rien de très grave, sauf que l'avion est HS et qu'il n'y a plus de fuel dans le réservoir. Donc pour ma part, je ne sais vraiment pas ce que nous pouvons faire...
ExoDeus réfléchit à toute vitesse quand il eut une brillante idée, il en fit part immédiatement aux autres.
- Il n'y a qu'à utiliser les canots pneumatiques, on en a au moins trois dans les bagages. En plus, ils sont très efficaces car le moteur se trouve dessous le canot, on peut bouger sans bruit dans l'obscurité.
- Bonne idée, mais pour aller où? Rétorqua Cypress Hill.
Pendant qu'ils discutèrent entre eux, Soprano aida la jeune Anita à se remettre debout quand il aperçut, au loin, une grosse masse immobile sur la surface de l'eau.
- Eh! Capitaine, venez voir! Il y a quelque chose là-bas!
Bryant s'avança vers la jeune recrue et regarda à son tour par le hublot et s'étonna:
- Qu'est-ce que c'est que ce truc? Riddick, viens ici, nous avons besoin de tes yeux!
Le leader des tueurs le rejoignit d'un pas souple et se plaça à ses côtés et scruta la nuit.
- Alors, que vois-tu?
- Bizarre… on dirait un immense paquebot… mais celui-ci paraît tout éteint et en inactivité. En tout cas, il ne bouge plus.
- Hum… fit ExoDeus qui arrivait à son tour, je me demande ce qu'il fait là.
- On pourrait aller jeter un coup d'œil, proposa Ache.
Anita ne fut guère convaincue de la proposition. Elle s'y opposa même.
- Je ne sais pas si c'est une bonne idée, nous ne savons même pas ce qu'il y a à l'intérieur… nous avons un objectif bien précis, inutile de perdre du temps.
- N'oublie pas que nous sommes bloqués ici, lui rappela Davis, un peu d'aide nous serait bien utile.
- Davis à raison, Anita, dit Tiago. Je pense qu'il est bon d'aller voir ce paquebot d'un peu plus près. Etes-vous d'accord?
Tous répondirent oui.
- Et toi, Rick?
Il soupira:
- C'est la seule chose que nous puissions faire. Bien, on va procéder comme suit: Cypress, avec David, va t'occuper des armes et du matériel. ExoDeus, Anita et Davis, allez gonfler les pneumatiques. Derreck, essaye de voir si tu peux établir un contact radio avec le bateau. Et toi, Tiago (il se tourna vers le Lieutenant) surveille le trio diabolique. Allez, exécution!
Pendant que tous s'affairèrent, Riddick alla au fond du zinc en compagnie de ses sbires et s'adressa à Alamda:
- Est-ce que tu as pris avec toi mes effets personnels?
- Oui, bien sûr. J'ai pensé à tout. Je vais te les chercher.
Il s'éloigna vers son siège et chercha quelque chose dans un grand sac, Kyle Riddick causa avec Esposito en attendant le retour de son homme de main.
- Alors, tu te sens prêt à te battre? Prêt à faire parler ta fureur dévastatrice au nom d'Aurel?
Esteban acquiesça véhément:
- Grumph! Fit-il.
- Ça, ça veut dire oui, sourit Riddick. Comme c'est dommage que tu ne puisses plus parler… enfin, pas besoin de parler quand on a une force comme toi.
Et Esteban hocha de la tête une deuxième fois quand Alamda arriva à leurs hauteurs, les bras chargés d'un gros paquet.
- Les voici en sécurité, assura-t-il.
Et d'un mouvement fluide, il déroula le paquet sur les genoux de Riddick – qui s'était rassit entre-temps - et trois armes apparurent: un fusil à canon scié chromé, ainsi que deux uzis, l'un doré, l'autre argenté.
Kyle s'en empara et les examina.
C'était bien les mêmes qu'il avait utilisés à l'époque.
- Mes jolis, me voici de retour… dit-il en les tournoyant habilement dans les airs, avec ça, j'anéantirai un à un les assassins de mon frère de sang Aurel D'ans!

CHAPITRE 8: LE VAISSEAU FANTOME

Dans la nuit, tout demeurait dans le silence total. La surface de l'eau, bien qu'agitée à cause de la précédente tempête, ne faisait que le strict minimum de bruit. Ce calme fut bientôt brisé par un léger bourdonnement sous l'eau que provoquaient trois canots pneumatiques.
Dans celui de tête, il y avait les trois dealers avec Tiago, dans le second, Anita, Davis, David et Cypress Hill s'y trouvaient. Dans le dernier, celui qui assurait l'arrière garde, était composé de Rick Bryant, accompagné de Derreck et d'ExoDeus. Celui-ci intercepta une radio et appela le canot de tête:
- ExoDeus à Riddick, est-ce que nous y sommes bientôt?
Parmi les grésillements, il entendit la voix du tueur.
- Oui, nous sommes plus qu'à quelques mètres. Nous devrions stopper nos embarcations au milieu de la coque du bateau; j'aperçois une échelle de secours.
- Affirmatif. Nous vous suivons. Terminé.
- Bien, accélérons un peu l'allure. Terminé.
Ils naviguèrent encore quelques minutes puis, l'un après l'autre, arrêtèrent leur canot à l'endroit ciblé et firent en sorte d'être tout prêt. David s'enquit aussitôt:
- Bon. Et a présent?
- Nous montons à bord, tout simplement, répondit Rick.
- Ce que je ne comprends pas, commença Anita, c'est pourquoi tu ne voulais pas que quelqu'un reste à bord de l'avion?
- Pour la bonne et simple raison que si nous arrivons à refaire démarrer ce truc, nous serons déjà tous sur place. C'est un gain de temps. Et sincèrement, entre nous, tu voudrais qu'il y ait qui pour s'emparer de l'avion?
Anita, à cette remarque, garda le silence. Apparemment, cela ne servait à rien d'épiloguer sur le sujet.
- Bref. Riddick, monte en premier, je fermerai la marche.
Comme ce dernier grimpa à l'échelle, Hill se pencha vers son supérieur et lui souffla:
- Que fait cette échelle ici? Elle n'était pas là à l'origine car ça se voit que c'est une échelle rajoutée.
- Je suis d'accord avec toi, lui avoua son supérieur. Ceci est très étrange. Peut-être que se sont les passagers qui l'ont mise là. Quoiqu'il en soit, on va vite voir de quoi il en retourne. Allez, vas-y!
Et c'est ainsi que tous entreprirent la monté de l'échelle et parvinrent à prendre pied sur le bateau sans encombre. Tandis qu'ils scrutèrent l'endroit sinistre – pas un bruit, pas âme qui vive, odeur nauséabonde - une fine pluie se déclencha sans crier gare, rendant l'atmosphère encore plus glauque qu'elle n'était déjà.
- Mais qu'est-ce que c'est que ce merdier… lâcha Cypress.
- Je… je ne sais pas, balbutia Soprano, mais on dirait que les Ténèbres se sont abattus ici.
David Ache porta ses deux mains autour de sa bouche en guise de porte-voix et appela:
- Ohey, y'a quelqu'un?? Ohey!!!
Pas de réponse. Il en conclut qu'il n'y avait personne.
- C'est mort ici, chef, avec le vent et l'écho, ma voix serait encore plus audible. Donc faut se rendre à l'évidence, c'est un vaisseau fantôme ici et…
- Bon, on va le visiter ce bateau? Le coupa Riddick. Nous n'avons pas que ça à faire.
Rick parut désorienté par la soudaine intervention du tueur, toutefois, il se ressaisit et exposa son plan:
- Nous allons procéder la fouille du vaisseau de cette manière: Toi, Derreck (il désigna le pilote) va à l'avant vers la salle de contrôle et regarde si tu peux appeler quelqu'un à partir de là vu que ça n'a pas fonctionné au bord de l'hydravion. ExoDeus, Anita et David t'accompagneront.
- D'accord, ça marche.
- Je ne peux pas aller avec Anita? Demanda Davis.
Le chef des STARS savait très bien ce que le jeune bleu ressentait pour Anita et c'était justement à cause de ça qu'il ne voulait pas les mettre ensemble, de peur de compromettre la mission.
- Non, par cette fouille, je préfère que tu sécurises la zone et que tu surveilles nos canots en compagnie d'Alamda, si Riddick est d'accord.
- Pas d'objection.
Bryant reprit:
- Pour finir, Cypress, Esposito, Tiago, Riddick et moi-même, nous nous occuperons de l'arrière. Et comme ça, je pourrai garder un œil sur nos alliés. Allez, exécution!
Chacun se regroupa avec ses partenaires et partit dans leur direction tantôt décidée, laissant ainsi seuls Davis et Alamda.

***
- Bon, qu'est-ce qu'on fait en attendant? Demanda Davis à Alamda qui s'allumait une clope.
- Toi je ne sais pas mais moi je vais m'abriter sous la passerelle du premier étage, avec tout ce qui tombe.
La pluie avait redoublé de violence alors qu'un nouvel orage se préparait.
- Eh, attends! On doit surveiller les canots, n'oublie pas!
- Tsss, fit Alamda, c'est un ordre venu de ton chef, pas du mien. Débrouilles-toi tout seul!
Les mains du S.T.A.R.S. se crispèrent sur sa Winchester, sans doute qu'il désirait vraiment l'utiliser et ainsi laisser court à son agacement. Il rejoignit l'Arabe sous son abri et lui expliqua la situation non sans avoir une pointe d'énervement dans sa voix:
- Pour te rafraîchir la mémoire, je te signale que ça se passera toujours comme ça. Riddick a donné son accord sur le fait que ce soit Rick qui prend les commandes.
- Et tu crois la parole d'un tueur?
- Heu… (Le tireur d'élite se gratta la tête)
Un trait argenté en direction de sa gorge le stoppa net dans sa phrase: Alamda avait extrait un poignard de son ceinturon et le tenait pointé en direction de la gorge vulnérable de Davis, celui-ci n'eut même pas le temps de bouger. Un éclat de folie traversera les yeux du dealer et toisa le jeune soldat d'un regard profond.
- Reste à carreau, la bleusaille. Ne pose surtout pas trop de questions, ça peut avoir de fâcheuses conséquences. C'est compris.
Soprano déglutit et confirma par un hochement de tête que le message était clair. Alamda, lui, rangea son arme blanche puis tourna la tête, provoquant un mini-nuage de fumée due à sa cigarette, et regarda un canot de sauvetage installé à sa place initiale. Il se demandait pourquoi tous les canots restaient sur place alors qu'il n'y avait personne. Les passagers ne se seraient sûrement pas partis à la nage. Il fit part de ses doutes à son collègue.
- Tu ne trouves pas que c'est étrange?
- Quoi?
- Et bien qu'il n'y ait aucun canot qui ait bougé. Tous sont à la même place comme si on les avait totalement oubliés. C'est vraiment bizarre.
- Maintenant que tu le dis, avoua la jeune recrue, je trouve effectivement que ça n'a pas de sens qu'ils soient encore là. Et tu sens cette odeur? Ça sent la chair pourrie!
- C'est vrai…
Alamda regarda la direction que Riddick avait récemment empruntée et pensa:
" Fais gaffe Riddick, quelque chose ne tourne par rond ici. "
Une goutte vint éteindre le bout de sa cigarette alors que le vent se refroidit encore jusqu'à faire tressaillir de froid le jeune Davis Soprano.
Le bateau renfermait d'étranges mystères et les soldats le découvriront bientôt à leurs dépens…

CHAPITRE 9: LES COULOIRS DE LA MORT

Les faisceaux des lampes-torches éclairaient timidement l'obscurité inondant les diverses salles qu'ils avaient traversées. Ils avaient franchi plusieurs pièces, notamment un grand salon, un vaste hall et une salle de casino. Et à chaque fois ils avaient découvert la même chose: du sang, sur les murs, sur le sol.
Partout.
Pourtant, aucun cadavre était visible.
- Bon Dieu, qu'est-ce qu'il s'est passé ici…? Murmura Derreck.
Personne ne lui répondit, surtout pas ExoDeus qui, lui, était plongé dans ses pensées. Il doutait bien de ce qu'il était arrivé aux passagers du navire, il en était même sûr. Ses souvenirs de Raccoon City revenaient sans cesse dans sa tête, c'était exactement la même chose: l'odeur nauséabonde, mélange de sang, de vomit et d'autres sortes de choses encore. Le sang omniprésent, maculant toute la zone. ExoDeus fronça les yeux à la proie d'une crainte soudaine. Il ordonna:
- Chargez vos armes et restez vigilants, je sens qu'il y aura bientôt de l'action.
- Pourquoi? Lui demanda Anita.
- Car je me suis déjà frotté à ces ennemis par le passé et ils sont assez dangereux s'ils s'approchent de vous.
- Mais de quels ennemis tu parles, rechigna David.
- Vous allez le voir très bientôt. A présent, restons concentrés et poursuivons notre chemin en empruntant cette porte.
Ils marchèrent silencieusement jusqu'à cette dernière et arrivés devant, la torche d'Anita éclaira: Quartier des passagers.
ExoDeus colla son oreille contre le battant et écouta attentivement se retenant de ne pas respirer.
Pas de bruit.
Il désigna le côté de la porte puis David; ce dernier acquiesça et se plaça à côté du passage tandis qu'Anita et Derreck se regroupèrent devant l'entrée, protégés par le fusil à pompe du Caporal de l'ancienne DEATH SQUAD.
Celui-ci n'aimait pas trop ce genre d'armes, préférant les automatiques, mais c'était en souvenir de Kevin.
D'un hochement de tête d'Exo, David porta sa main à la poignée de porte et l'ouvrit à la volée alors que les trois autres firent irruption dans la salle avec brio.
La nouvelle salle s'offrant devant eux était ce qu'on pouvait appeler une véritable hécatombe. Plusieurs dizaines de corps étendus à même le sol étaient éparpillés un peu partout dans la pièce. Derreck baissa son arme et les autres firent de même. Il dit d'une voix morne:
- Voici nos passagers. Sont-ils morts?
ExoDeus sut immédiatement que la question lui était destinée et répondit:
- Le mieux – et je suis désolé pour vous – est de traverser la salle jusqu'à la porte du fond. L'avant du bateau se trouve au-delà de celle-ci.
- Bien.
Derreck, ainsi que David et Anita, savaient un peu près à quoi s'attendre comme ennemis en acceptant cette mission. Le Caporal et Tiago leur avaient un peu expliqué la sorte d'adversaires qu'ils avaient combattus par le passé.
Ils prirent une profonde inspiration et se dirigèrent vers la ladite porte en avançant parmi les cadavres sur le sol. La progression fut longue car ils avancèrent à petits pas, pourtant, une fois devant la porte, ils furent étonnés de voir que tout s'était bien passé.
- Bon, il y a eu plus de peur que de mal, dit Anita tout en tournant la poignée de la nouvelle porte.
- Ne traînons pas, déclara David. Plus nous serons loin de cette tombe géante, mieux ça s'ra.
Il s'engagea dans le nouveau couloir, suivit d'Anita et d'ExoDeus alors que Derreck entra en dernier. Lorsqu'il dépassa le seuil de la porte, il perçut un petit râle. Tout de suite, il tourna la tête et éclaira droit devant lui…
… rien.
Soupirant, il tourna les talons quand quelque chose lui agrippa le pied l'empêchant de bouger!
- Non!
D'instinct, il braqua semi-automatiques et torche au-dessous de lui et laissa échapper un juron: un des cadavres avait reprit vie comme par magie et était en train de se hisser vers sa jambe. Aussitôt, Derreck Hawkins appuya deux fois sur la gâchette, explosant le sommet du crâne de son agresseur; des giclés de sang et de cervelle s'étalèrent sur ses bottes de combat.
Et là, tel un appel des morts, tous les corps se redressèrent dans une cacophonie de plaintes inhumaines. Un de ces "zombies" s'élança sur un Derreck encore tétanisé par sa précédente altercation et ne réagit pas à temps; la créature à moitié décomposée lui saisit le bras prêt à le mordre mais un trait d'argent fusant dans les airs lui transperçant la gorge le lui empêchant.
Le corps retomba lourdement sur le sol et ExoDeus apparut aux côtés du pilote, couteau de lancer dans les mains.
Il lui glissa à l'oreille:
- Tu voulais voir nos ennemis, et bien les voici!
Il se tourna vers Anita et David qui venait de les rejoindre et leur ordonna:
- Feu, feu! Et visez la tête!
Comme un seul homme, ils levèrent leurs armes et ouvrirent le feu contre la meute de morts-vivants.
Les décharges de chevrotines d'ExoDeus dispersèrent rapidement les premiers rangs des zombies leur arrachant des membres et explosant leurs crânes, repeignant les murs de rouge. Les doubles semi-automatiques tressautèrent dans les mains encore tremblantes de Derreck, les tirs de ces derniers se logèrent dans la face des créatures s'approchant trop près de lui.
- Prenez ça, et encore ça!!
Il ne lâcha la gâchette que lorsque ses armes furent vides, et pendant qu'il recula pour les recharger, David prit sa place et laissa parler son Colt Python. L'arme destructrice arracha les têtes putrides des loques humaines dans une pluie d'hémoglobine. Six coups fondirent dans les airs pour autant de morts. Il s'agenouilla pour remettre 6 cartouches dans son arme en même temps qu'il balaye d'un coup de pied un zombie se trouvant juste à quelques pas devant lui avant de l'achever d'une balle dans l'œil.
Les carreaux du fusil arbalète d'Anita eurent bientôt raison des derniers survivants zombies. Le premier en reçu un dans le cou et deux autres dans le torse alors qu'un deuxième eut toute la face criblée de projectiles aiguisés d'arbalète. ExoDeus arriva à cet instant précis et à de deux bons coups de crosse de son fusil contre le faciès de ces deux ennemis, les énuqua instantanément. Leur colonne émit un petit "Crack" avant de se briser complètement.
Le calme revînt lorsque le dernier mourut pour de bon.
- OK, commença ExoDeus, la voie est libre pour le moment. Mais il ne faut pas rester ici, il y en a sûrement encore qui traîne dans les parages.
- Est-ce que tu peux nous expliquer ce merdier! S'exclama David Ache encore sous le choc.
- Sur le chemin du retour, pas avant. C'est trop long a expliquer. Allons-y!
Exo tourna les talons et ils reprirent leur pérégrination à travers le dédale de salles. Grâce à leurs torches, ils purent éviter bon nombre d'obstacles se trouvant à travers leur chemin mais l'obscurité abondante restait néanmoins gênante. Lorsqu'ils passèrent devant de nombreuses portes – certainement les chambres des passagers – celles-ci s'ouvrirent laissant apparaître des dizaines et des dizaines de zombies. ExoDeus se tenait devant pour éparpiller les morts-vivants en usant de son fusil à pompe pendant que Derreck fermait la marche. Une porte s'ouvrit au moment où Ache passa devant et l'occupant de cette chambre – en l'occurrence un zombie – voulut attraper le bras de David mais le S.T.A.R.S. referma vivement la porte la claquant au nez de son assaillant qui eut la main tranchée. Bientôt ils furent encerclés de tout part et furent acculés dans un coin du corridor. Les créatures s'approchaient de plus en plus en direction du groupe de militaires.
Anita paniqua:
- Qu'est ce qu'on fait!!??
- On fonce dans l'tas!
Prix d'un coup d'adrénaline, David plongea dans l'attroupement de morts-vivants et les élimina les uns après les autres à l'aide de son arme et de ses poings. Exo fut bientôt à ses côtés et disloqua le corps malingre de ses adversaires de ses puissants coups de poings et de pieds. Des bruits d'os brisés se percutèrent dans les couloirs, devenus dans le feu de l'action, tout rouge à cause du sang, bientôt rejoint par le concerto des balles fusant dans tous les sens.
Quand ExoDeus arriva devant la porte les menant au ponton, il ne restait plus que quelques zombies rescapés vite éliminés par Anita et le pilote. Comme ils reprirent leur souffle, l'ancien DEATH SQUAD assura:
- Tant qu'on leur tire dans la tête ils seront morts pour de bon. Si les balles les touchent ailleurs, ils continueront à se relever, sauf si vous leur avez déversé une pluie de balles quasi à bout portant. Mais vaut mieux viser la tête. Bref, quand vous serez reposer nous pourrons continuer. Nous sommes sur le bon chemin.
Le reste de l'escouade hocha la tête, encore éberlué de ce qu'il venait de vivre.

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Le prochain chapitre que je vous ai concocté est: CHAPITRE 10: DANS L’ENFER DE L’OBSCURITE
Vous allez en avoir plein les yeux!
C'est le nouveau chapitre dont je vous avait promis mais je n'ai pas le courage de taper 2 feuilles recto-verso maintenant et en plus, mon ordi lague trop et je commence à être crever... mais ne vous inquiétez pas, elle sera là très bientôt ainsi que d'autres chapitres!

Yay la suite qui s'en vient ^_^
Yay une mise-à-jour du forum ^_^
Yay je suis un modérateur ^_^
Yay j'ai Prince of Persia: Warrior Within ^_^
Yay je *reçoit un coup de poêle de Nef pour avoir été hors-sujet*

Bon d'accord...je reçois ma nouvelle power supply aujourd'hui donc je vais avoir le temps de continuer ma fic.

Gades> Ouais, hier soir, c'était Noël pour toi!lol
T'inquiète, Néf manie bien le poêle mais pas aussi bien que Ngel!!

Je vais éditer ce message lorsque j'aurai écrit mon nouveau chapitre.

Edit: Voici la suite fraîchement écrite! J'espère qu'elle va vous plaire car ça fait un moment que je n'ai plus écrit du Resident Evil.



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CHAPITRE 10: DANS L’ENFER DE L’OBSCURITE

Par ici, une seule lampe était "intacte" car elle n'arrêtait pas de clignoter rendant la traversée des corridors plus difficile qu'à l'accoutumé. Leurs torches ne parvenaient pas à les éclairer davantage et ce fut pourquoi le groupe comptait sur les yeux de Riddick pour les guider. Mais au fait...
- ... où est-il encore passé celui-là! tonna le Capitaine du S.T.A.R.S.
- Il était devant il y a à peine quelques minutes, lui répondit Tiago, il a dû prendre un peu d'avance.
Cypress grogna:
- Ce n'est pas ce qu'on avait convenu, on lui avait dit de rester juste devant nous pour nous guider!
Tiago appela:
- Riddick? Riddick!
Ils tendirent l'oreille.
Pas de réponse quand...
"Click!"
- Qu'est-ce que?
Rick se retourna et fut face à face avec le tueur.
- Comment es-tu arrivé derrière nous?!
De sa voix rauque, il répliqua:
- Il suffit d'ouvrir l'œil et de trouver le bon chemin...(il eut un éclair de malice) mais, suis-je bête, vous ne voyez rien dans le noir!
Il rit.
Sur ce, Esposito se hâta dans l'un des couloirs puis Riddick continua de parler en esquissant un large sourire:
- Vous avez peur du noir?
Et à ces mots, il dégaina rapidement l'un de ses Uzis et tira sur l'unique lampe en état de marche plongeant le couloir dans le noir. Les yeux violacées du tueur lancèrent des éclairs et dans un second grand rire, disparut dans l'obscurité pour rejoindre Esposito. La réplique de Rick ne se fit pas attendre et aussitôt, il ordonna à ses coéquipiers de les retrouver et s'engagèrent dans un étroit passage. Hill vociféra en brandissant son poing:
- Riddick, salaud! Si je te retrouves tu vas le regretta!
Les hommes portèrent leurs mains à leur torche...
... elles avaient disparu!
- Non!
- C'est Esposito qui nous les a volées! S'exclama Tiago.
Rick serra son poing de rage et conclue:
- Dans ce cas, il faudra avancer dans le noir en priant pour ne pas faire de rencontres hostiles.
N'ayant pas d'autres choix, les trois hommes progressèrent à tâtons dans la nuit tout en touchant des mains les parois métalliques du couloir pour s'aider. A plusieurs reprises, ils se heurtèrent contre des tuyaux, dégageant des vapeurs, détachés du mur. En dépit de leur rage, ils commencèrent à ressentir un sentiment beaucoup plus malsain: la peur.
Il n'y avait pas de bruit les cloisons étaient à certaines reprises couvertes de sang, d'après ce qu'avait déduit Tiago en sentant la substance.
C'est ce qu'on appelait le calme avant la tempête.
Au bout de quelques détours, les murs du passage semblaient s'écarter pour devenir une pièce plus grande dont les parois demeuraient à présent hors de porté pour le trio militaire. Ils voulurent traverser ce nouveau lieu quand subitement, Rick trébucha sur quelque chose et s'était de tout son long sur le sol, il se percuta durement la tête, du sang coula immédiatement d'une blessure au front.
- Aïe... ma tête...
- Chef! Fit Cypress Hill, où êtes-vous? Tout va bien?
- Je... je suis par ici, parvient-il à articuler, diriges-toi au son de ma voix!
Tiago rétorqua:
- Mais surtout, ne parler pas trop fort, il fait noir et nous sommes en territoire inconnu (il brandit son M-16 par sécurité, le poids de l'arme dans ses mains le rassura)
Le Lieutenant tenta de rappeler Riddick:
- Heu... Riddick, où te caches-tu?!
Il entendit, au loin, deux personnes rigoler à leurs dépens.
- Ils se foutent de nous, en plus! Maugréa l'expert en arme. Ils ne perdent rien pour attendre!
Bientôt, les rires cessèrent et le calme revînt... pour se faire briser lorsqu'un râle retentit dans l'obscurité, suivit d'un deuxième, puis d'un troisième, suivit d'un quatrième... pour arriver jusqu'à une dizaine passée!
- Qu'est-ce que c'est encore! S'écria Bryant.
Ils distinguèrent des bruits comme des corps qui se relevaient.
- Je ne vois rien! Lance Cypress pendant que le Chef de mission se releva tant bien que mal.
Hill sentit comme une présence autour de lui, de plus, ils entendirent des bruits de pas traînants et les plaintes se faisaient plus proches...
- Gardez votre calme, les gars! Dit Tiago accroché à son arme...
Cypress Hill chargea sa Gatling...
...
Rick, encore un peu groggy, enleva son fusil d'assaut de son dos et le cala dans ses mains...
...
Tiago pointa son M-16 droit devant lui, prêt à tirer...
...
Quand soudain...
... on mordit le bras de Cypress!
Dans un grand râle de douleur, il expédia son assaillant d'un grand coup de pied puis pressa sur la détente de son arme. Des éclairs sortirent du bout de son arme laissant apparaître vaguement son agresseur: un type dont la peau partait en lambeaux.
- Prenez ça!!
Les balles déchirèrent l'obscurité et atteignirent les ennemis mystérieux, Hill tira de droite à gauche et de gauche à droite.
- Yaaahhhhh!!!!
Rick et Tiago ouvrirent le feu simultanément tout en essayant de ne pas se tirer dessus. Un concerto de mitrailles se percuta dans tous les environs, ainsi qu'une cacophonie de gémissements. Tiago s'accroupit sur un genou de sorte d'avoir plus de chance de ne pas se faire avoir et tout à coup, les couloirs du complexe d'Umbrella peuplés de zombies lui revinrent en mémoire... il s'écria tout haut:
- Faîtes attention de ne pas vous faire mordre! Se sont des zombies!
Mais dans un vacarme pareil, il y avait peu de chance qu'ils aient entendu.
Les trois compagnons ferraillèrent dans tous les sens en poussant des cris pour se donner du courage... quand leur arme respective fut à court de munitions... inutile de prendre un chargeur et de recharger car le temps qu'ils s'exécutent dans la nuit, ils seraient déjà tous morts.
Cypress laissa tomber sa Gatling et empoigna son couteau de combat prêt à se battre contre le premier venu... mais il fallait se rendre à l'évidence, ils étaient cuits...
A ce moment là, deux petits points apparurent comme par magie dans la nuit ainsi qu'un éclat de métal au niveau des mains, et bientôt, ils sentirent quelqu'un se battre auprès d'eux et tel un fantôme dans la nuit, il exécuta leurs adversaires commun – de ceux qui restaient vivants – les uns après les autres. Rick entr'aperçut vaguement – ses yeux commencèrent à s'habituer à l'obscurité – une silhouette effectuant d'agiles prouesses pour éliminer un adversaire tout en tournant autour de celui-ci... puis plus rien, aucune trace de combat n'était perceptible quand une vive lumière inonda la salle blessant les yeux des trois soldats qui, par réflexes, les protégèrent de leurs bras. Ils les ouvrirent une poignée de secondes après pour découvrir...
... Kyle Riddick, au beau milieu d'un tas de cadavres, une machette ensanglantée – dont les gouttes de sang s'égouttaient sur le sol – tenue dans sa main droite. La tête penchée un peu en avant, le tueur toisa les trois hommes de son regard glacial, ses lunettes remontées sur le front, et dit:
- Alors, je vous ai manqué?

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Chapitre terminé! ça vous a plu?
La suite, lorsque je l'aurai écrite, tout simplement!

Alleluia mais frère la suite tant attendu est enfin là enfin voilà pas trop le temps tout de suite mais je vais la lire, je peux pas manquer ça^^.

L'histoire n'avance pas , mais ya un gros massacrede zombies le tout écrit par Jin (donc etrès bien) on ressent une certaine tension surtout que ça se passe dans le noir.
Bref LA SUITE

On voit que Riddick est une merde mais une merde honorable.
En tout cas il ferait pas long feu contre moi

Il est une merde dans le sens d'un méchant, on dirait qu'il n'a aucun honneur, c'est pour ça que je dis qu'il est une merde (Dans le sens psychique pas le sens physique)

Mais laisser ses compagnons dans le noir et leurs faire des blagues pendant qu'ils pourraient se faire attaquer par des zombis n'est pas très honorable...

Yeah!!!
Il est terrible ce chapitre, j'aimerai pouvoir jouer a un RE avec des passages dans le noir total, ca doit etre trippant!

et c'est bien des combats ou on les heros voient rien, ca change un peu des combats habituels.

bon la suite!

Ben voilà la suite qui, je pense, est assez attendu ^^

CHAPITRE 11: UN ANGE GARDIEN

Plongé dans ses pensées, Hunk quittait le réfectoire où il venait de prendre – seul comme à l'accoutumé – son repas. Depuis l'appel anonyme, Wesker n'était plus le même et avait ordonné à tous ses hommes de boucler le périmètre au cas où les individus viendraient envahir le complexe. Ce dernier étant une immense fourmilière tant l'agitation était omniprésente. Hunk croisa quelques gardes, sans y faire attention, qui courraient le long des murs en hurlant des ordres et il fut bien content de quitter le quartier des militaires pour rejoindre un coin plus tranquille: les cellules. Ses pas l'avaient guidé instinctivement vers cette zone peu engageante et ce fut machinalement qu'il ouvrit la porte lui permettant d'y accéder. Le couloir aux murs gris paraissait toujours autant sombre, froid et glauque, l'air était humide et froid. Hunk hocha la tête, il détestait cet endroit. Ses pensées furent soudainement rompues par des éclats de voix provenant du corridor en face du sien, sans plus tarder, le militaire captif se cacha in extremis dans un interstice et attendit. Quelques secondes plus tard, il distingua deux silhouettes familières: Nick et Shepers. Ceux-ci étaient en pleine discussion. Hunk tendit l'oreille:
- T'as vu, cette fois-ci, elle s'est laissée faire sans nous agresser, commenta Nick.
- Peut-être est-elle devenue docile, ironisa Shepers.
Nick ricana méchamment.
- En tout cas, elle nous a bien procuré du plaisir cette petite garce!
Et ils partirent dans un grand éclat de rire.
En entendant cela, Hunk sera les poings et voulut sortir de sa cachette pour aller massacrer ces deux petits troufions de base mais il se retînt, cela ne servirait à rien, si ce n'est d'irriter Wesker et d'avoir de graves problèmes. Le militaire attendit que les deux sadiques se soient éloignés pour sortir de sa cachette et se diriger vers la cellule de Licia. Arrivé de la porte, il fit coulisser la plaque métallique de la petite fenêtre encastrée dans ladite porte et aperçu Licia assise sur son lit, les jambes repliées contre sa poitrine. Elle était pâle et sanglotait faisant tressaillir son corps.
Comme elle paraissait misérable et comme elle faisait peine à voir. De ses yeux bruns et tristes, une larme apparue mais Hunk ne fit rien pour l'enlever, il la laissa couler le long de sa joue…
Hunk eut un pincement au cœur en la voyant comme ce, si frêle, si seule, si démunie… mais en y réfléchissant, elle et lui étaient dans le même cas, il était "prisonnier" au même titre qu'elle et il n'avait aucun soutien, aucun ami, bref, il était lui aussi seul.
Le soldat regarda encore un instant la jeune fille; celle-ci commençait à gémir, sûrement de souffrance… dépité, il replaça la plaque métallique et s'en retourna à ses quartiers mais en faisant un petit détour par le bureau de Wesker. Hunk pensait que son chef serait assez charitable pour faire cesser ces agissements horribles sur la jeune femme.
Hunk se sentit vraiment mal tout à coup, il dut s'appuyer contre le mur gris pour continuer sa progression.
Etait-ce la tristesse qui le rongeait à ce point?
Il n'en savait rien mais ce sentiment n'était pas prêt de s'en aller.
Quelques minutes plus tard, il arriva toutefois devant le bureau de l'ancien capitaine du S.T.A.R.S., apparemment, il semblait être en conversation avec une autre personne mais Hunk heurta néanmoins à la porte non sans avoir longuement hésité et fit couper court la discussion.
- Entrer, fit une voix rauque.
Inspirant un grand coup, le captif entra dans le bureau et se retrouva en face du chef et du commandant de la garde de Bioject: le commandant Marshall.
- Hunk, dit Wesker d'un ton méprisant, je suis occupé. J'espère que c'est urgent.
L'apostrophé déglutit et répondit:
- Oui… je sais. C'est à propos de la prisonnière.
A ce moment là, le Capitaine déchu lança un regard froid à son subalterne puis il se retourna vers Marshall.
- Commandant, vous pouvez disposer, nous reprendrons la conversation plus tard.
- A vos ordres, chef.
Le Commandant exécuta un parfait garde en claquant les talons puis quitta la pièce. Une fois la porte refermée, Wesker prit la parole:
- Je t'écoute, que se passe-t'il?
- C'est à propos de Licia, la prisonnière. Je trouve que Nick et Shepers en font trop.
- Ils font tout simplement leur boulot, ricana Wesker.
- Mais ils l'ont violée! S'emporta Hunk. C'est inhumain! Une pauvre femme sans défense!
- Et alors? C'est une rebelle qui veut la perte de notre société, elle n'a que ce qu'elle mérite! Qu'on lui fasse du mal, peu m'importe!
De rage, Hunk serra les mains si forts que ses paumes saignèrent à cause de ses ongles. Il grogna:
- Vous n'êtes qu'un salaud! N'avez-vous pas de cœur?!
- Attention à ce que tu dis, Hunk, je pourrai te tuer pour moins que ça. Et non, je n'ai pas de cœur, je n'ai plus de sentiments depuis que le S.T.A.R.S. a mis en déroute tout mon plan et que j'ai dû mourir pour poursuivre mes desseins. On me m'a jamais fais de cadeaux alors je ne vois pas pourquoi j'en ferai, surtout pour une vulgaire femme rebelle!
Pour Hunk, s'en était trop, il explosa:
- Vous êtes fou à lier, Wesker!
A ce moment là, un éclair de folie traversa les yeux du chef de BioJect et de son sourire sadique, il répondit:
- Oui je suis fou! Il faut être fou pour créer des armes de destructions comme les Tyrans, il faut être fou pour commander une troupe d'hommes qu'on envoie au massacre mais c'est cette folie qui a fait de moi l'homme que je suis aujourd'hui! C'est-à-dire un homme important et plein de pouvoir!
Il fut pris d'un fou rire à en faire trembler les murs, apparemment, il devenait fou. Hunk recula jusque vers la porte lorsque Wesker se retourna d'un coup et le montra du doigt:
- Hunk, si je te vois encore rôder près de sa cellule je te fais brûler vif, tu as compris!?
- Oui, dit Hunk en baissant la tête.
Puis il tourna les talons et quitta le bureau. Une fois dans le couloir, Hunk fit quelques pas puis s'adossa contre l'un des murs et passa sa main dans ses cheveux brins ébouriffés et se parla à lui-même:
- Pourquoi ai-je envie d'aider Licia? Pourquoi le ferai-je? Je risque la mort à chaque instant à cause d'elle…pourquoi l'aiderai-je?
Il eut un rire forcé et termina sa phrase:
- Tout simplement parce que je suis condamné…
L'ancien SWAT d'Umbrella ne pouvait s'enlever de la tête l'idée d'aider la jeune femme. Il agissait peut-être ainsi depuis la mort de sa femme. Il avait déjà perdu un être cher car il n'avait rien pu faire pour l'aider, aujourd'hui, il voulait se racheter en secourant la pauvre captive. Elle ne méritait pas ce sort, pas à son âge… de toute façon, personne ne le méritait. Et puis, peut-être qu'elle était attendue par ses proches, son époux, voire son enfant. Hunk détestait l'injustice plus que tout et ce, même s'il avait travaillé pour une filiale qui créait des monstres, il ne supportait pas l'idée que deux salauds puissent abuser d'une femme sans défense.
Oui, il allait l'aider, oui, il ferait tout pour qu'elle puisse sortir d'ici, mais pas tout de suite, Hunk préférait attendre que les intrus viennent la chercher pour leur faciliter la tâche mais tout d'abord, il fallait qu'il lui cause un peu et la fasse quitter sa cellule où elle était retenue prisonnière depuis des jours.
Mais pour cela, il devait avoir les clés que seuls Nick et Shepers possédaient.
Il se mit à la recherche de leur dortoir.

enfin la suite!

ta fait une faute"plein=>plan"

j'ai ahte de lire Hunk qui se fight, ca va saigner!

NOTE IMPORTANTE POUR TA FIC!
Dans RE4(qui se passe en 2004) Wesker se procure des Las Plagas, il peut donc tout les monstres étants fait par des Plagas, en fait je suggère que tu remplace les Twolfs par des Colmillos(Plus rapide et possède des tentacules pour attaquer de loin).