Fic sur Dynasty Warriors: La résistance des Tigres Noirs

Elle est pas achevée. Vu que j'ai prevu de la faire courte a la base, ptet que je la finirai.

Ca serait bien que vous critiquiez le debut pour que je fasse des efforts pour la suite.

*INTRO

Une unité de ravitaillement des Turbans Jaunes, des rebelles fanatiques, sous les ordres du sorcier Zhang Jiao, qui veut renverser le Royaume Han, avançait sur le sentier forestier, pensant être couvert par les arbres.
Un groupe de guerriers embusqués, tel des ombres, se préparait à l’attaquer : Six jeunes hommes cagoulés, revêtu d’armure de cuir sombre par-dessus des tuniques noires.

Lorsque le convoi fut assez proche, ils surgirent de leurs cachettes.
-Une embuscaaaaaaaarrg !
Une flèche traversa la gorge de l’homme avant qu’il ne finisse sa phrase. Les soldats, paniqués n’eurent pas le temps de sortirent leurs armes, les ombres frappèrent avant. Deux étaient déjà décapités, un troisième se trouvait empalé au bout d’une lance. Le conducteur de la charrette se trouvait le nez dans la terre, trois flèches plantées dans le dos. Le dernier soldat vivant, tremblait de peur. Il se savait déjà mort, à la guerre, il n’y avait aucune pitié. Il lâcha son épée et détala. Il fit une dizaine de pas. Une flèche siffla dans l’air, et vint traverser son mollet. Le Turban Jaune s’affala dans la poussière en hurlant de douleur.
L’archer du groupe dit :
-Occupez-vous en les gars, j’embarque la charrette.
-Et moi je planque les corps, ajouta un de ses amis.
La bande s’activa. Les quatre autres tueurs s’avancèrent alors lentement vers le blessé, en faisant craquer leurs doigts, et en ricanant sadiquement. Ils le tabassèrent jusqu'à ce qu’à la mort, le faisant atrocement souffrir. Puis ils lui coupèrent les membres et la tête avant de laisser le cadavre aux animaux.

La bande apporta ensuite le ravitaillement à Shi Tung De, la ville la plus proche. Celle-ci, comme toute la région était menacée par les Turbans Jaunes, qui avaient déjà fait beaucoup de morts, dont des proches des jeunes hommes, qui pour les venger, avaient organisés leur propre résistance et avait formé « Les Tigres Noirs ». En dérobant des armes de très bonne qualité et on s’entraînant a les manier, ils étaient devenu le pire fléau des Turbans Jaunes. L’Armée Royale, tardant à intervenir, ils avaient décidé d’aider les personnes étant attaqué par les Turbans. Ils frappaient dans l’ombre, sachant qu’un affrontement direct leur serait fatal. Il avait déjà causé quelques pertes chez leurs ennemis, mais leurs actions consistaient plus souvent à voler des armes, du ravitaillement, et leur moyen de transport, chevaux et charrettes avant d’offrir une partie de leur larcin à la population pour leur permettre de fuir ou de se défendre.

CHAP1*

La bande s’arrêta à la lisière de la forêt. D’ici, la ville de Shi Tung De était entièrement visible. La palissade de bois qui l’entourait ne retiendrait pas le moindre assaut ennemi avec succès. La garde de la ville, composé d’une cinquantaine d’hommes, non plus.

Les 6 amis se hâtèrent d’apporter le ravitaillement. Ils se dirigèrent vers la caserne, croisant au passage, de nombreux civils au regard triste. Plus personne n’avait d’espoir de vivre, ou de fuite, et ceux qui avaient essayé étaient morts. Shi Tung De se trouvait isolée des plaines, seul un passage entre les montagnes et la grande foret permettait d’y accéder. Les enfants ne souriaient plus, les femmes sanglotaient, les hommes étaient avachis dans la poussière. Il régnait un silence pesant, presque total. Les jeunes hommes baissèrent tous la tête, ils se sentaient impuissants. Que pouvaient-ils y faire ? Ils ne faisaient pas le poids…
Ils entrèrent dans le bâtiment recherché et furent accueillit par le capitaine de la milice. Il accepta avec joie les provisions proposées et leur fit part de la situation :
-Un messager des Turbans Jaunes… est venu nous dire que… ceux qui voulaient rester vivants devaient se rendre. Le reste sera massacré…
-Arf…
-Ils nous ont laissé un délai. Avant demain, au couché de soleil. C’est trop peu pour prévenir l’Armée Impériale…
-L’Armée Impériale ? Pfff, elle ne serait jamais venue vous prêter main forte de toutes façons… L’empereur se fiche bien du Petit Peuple…
-Nous sommes tous morts à l’avance… Vous êtes jeunes, partez, essayer de fuir par la forêt. Nous allons nous faire écrasé, ils sont une centaine ! Ils vont tous nous tuer ! TOUS !

Aucun des cagoulés ne répondit… Ils ne savaient pas quoi faire, ni quoi dire. Le plus grand des six sortit de la pièce. Il fut imité par ses amis.
Ils s’éloignèrent, et mirent au point un plan afin de venir en aide a la population d’ici.
-Les gars, on peut pas rester passifs. On peut pas fuir. Des hommes, des femmes, des enfants, vont crever !commença l’archer.
-Ouais, c’est vrai…
-Ecoutez, allons prévenir les autres pour commencer. Ensemble, nous pourrons tenter quelque chose.
-Ouais et une fois regroupés, on file au camp des Turbans sous le couvert de la nuit, et on y met le feu.
-Ca les fera paniquer, et certains d’entre eux mourront. Bonne idée.
-Allons y.

Deux des six partirent avertirent le reste de leur amis « Tigres Noirs » qui gardaient leur camp dans les bois. Les quatre autres, allèrent repérer les lieux de leur future embuscades.

Ils espionnèrent le camp adverse, situé dans le passage menant à Shi Tung De, entre la forêt et les montagnes, ce qui leur permit de se faire une meilleure idée de l’endroit. Ils furent rejoints par leurs amis, et une fois la bande au complet, soit onze jeunes hommes âgés entre vingt et vingt et un ans, ils firent un rapide briefing.

Trois d’entre eux devaient mettre le feu : Thi Bo, archer hors pair, assez grand, brun aux cheveux courts, coureur rapide et endurant ; Ke Vhin, de la même taille que Thi Bo, habile lanceur de couteaux, très fort au combat a mains nues, cheveux châtains clairs et bouclés, et Mi Ka Hel, brun, petit, armé de deux lames d’environ 40 cm de long, discret, l’espion de la bande.

Le camp n’offrant que deux possibilités de repli, vers la ville, et dans les plaines, l’armée ennemie allait obligatoirement se diviser en deux. Une partie sera accueillis par la garde de Shi Tung De, et l’autre par les Tigres. L’attaque par le feu, en tuera sûrement plus d’un, ce qui facilitera la tache aux alliés.

Les huit autres résistants allaient se séparer en 2 groupes, qui se cacheraient l’un dans les bois, l’autre en hauteur dans la montagne.
Flo Ri Han, un gars châtain, assez grand et plutôt bien portant, taillait des branches d’arbres en pointes, son énorme hache à deux lames accrochées à son dos. Il les passait ensuite à Ma Xhim, maître de la lance, de taille moyenne, aux cheveux châtains, qui en faisait deux tas égaux.
Ha Min, grand, brun la peau bronzée par le soleil, agrippant fermement son naginata, cherchait une position confortable dans les montagnes. Il en trouva une, qui surplombait le chemin et appela Lu Ka, un garçon ni très grand, ni très petit, bon coureur, et portant de longues griffes effilées sur ses poings et Jho Fre, muni d’un cimeterre, possédant une longue chevelure blonde, ce qui était rare pour un chinois.
Tho Ma, Costaud, châtain avec une mèche lui tombant sur le front, serrant ses deux tonfas cloutés, était planqué derrière un buisson dans les bois, en compagnie de Kri Sto Fe, le plus grand de tous, avec des cheveux frisés, long et châtains. Il maîtrisait parfaitement sa massue hérissée de pointes métalliques, quelques pillards s’étaient déjà fait défoncé le crâne par celle-ci d’ailleurs.

Une fois que Flo Ri Han eu fait suffisamment de javelots en bois, Ma Xhim en confia une moitié à Ha Le Xhi, grand brun, armé d’une épée a double tranchants dans son dos, qui revenait de Shi Tung De ou il était aller prévenir les gardes, et partit se cacher avec Flo Ri Han dans les bois, tandis que leur ami messager rejoignit les autres en hauteur.
Ils s’installèrent convenablement et attendirent.
Les miliciens patientaient également de leur coté.

Il ne restait plus qu’à attendre le signal. L’incendie.

CHAP2*

Le soleil s’était couché, tout était sombre.
-Bien, il y a une douzaine de soldats de garde, remarqua Mi Ka Hel.
Il alla prévenir les deux autres pyromanes. Thi Bo proposa :
-Ecoutez, allez en tuer le maximum. Ca nous permettra de mettre le feu sans se faire repérer. Je prépare mes projectiles en attendant.
-Ok.
-Ca marche.

Ke Vhin Se dirigea vers l’enclos à chevaux ou deux ennemis montaient la garde. Il s’allongea dans l’herbe fraîche et se mit à ramper vers eux. Il regarda aux alentours, et ne voyant personne, il se redressa et s’adossa contre un arbre proche. Il sortit deux couteaux de lancer, et souffla profondément. Il se décala du tronc et les projeta simultanément sur ses cibles. Celles-ci entendirent un sifflement suspect…beaucoup trop tard. Leurs corps sans vie s’effondrèrent. Le sang coulait à grands flots par leurs carotides ou s’étaient enfoncées les lames, aspergeant la végétation partout autour.
-Et deux de moins, se dit Ke Vhin avec satisfaction.
Il continua ensuite ses meurtres de son coté pendant que Mi Ka Hel agissait de l’autre. Ce dernier avait déjà égorgé cinq soldats. Il s’approchait discrètement de sa future victime qui s’était assoupis contre un arbre. Le garçon écrasa malencontreusement une brindille ce qui réveilla en sursaut sa proie. Celle ci aperçut une lame arrivant droit sur son cou. Ce fut sa dernière vision avant de perdre sa tête qui roula par terre.

Une fois tous les gardes assassinés, Mi Ka Hel et Ke Vhin volèrent tous deux des torches et mirent le feu à des tentes des Turbans. Apercevant une lueur jaune dans le camp, Thi Bo enflamma ses flèches et fit de même a distance.
Un gigantesque brasier se forma alors. Tout le campement s’enflammait, les soldats des Turbans Jaunes se transformaient en torches humaines qui courraient sur quelques mètres en hurlant avant de s’effondrer, dévorés par le feu. Sur la centaine d’ennemis qui étaient stationné ici, seul une quarantaine pu fuir le brasero. Comme les Tigres l’avaient prédis, les survivants affolés, se séparèrent en 2 groupes, parfois sans armes et protections, ce qui allait encore faciliter la tache aux alliés.
Thi Bo banda son arc et décocha un projectile sur un fuyard. La flèche traversa la boite crânienne en déversant des giclées de sang mélangées avec des morceaux de cervelles, avant de se perdre dans les restes d’une tente écroulée.
Mi Ka Hel et Ke Vhin profitaient également de la panique générale pour mettre hors d’état de nuire quelques ennemis avant de rejoindre leur ami archer dans les hauteurs, par un passage que ce dernier gardait.

Une vingtaine de Turbans Jaunes sortit du coté des gardes Shi Tung De. Ils se firent massacrés sans peine.
Le reste des survivants se rapprochait de l’embuscade des jeunes résistants. L’effet de surprise allait grandement les aider, car ils étaient numériquement inférieurs à leurs adversaires.
Les Tigres Noirs lancèrent de toute leur force les bouts de bois taillés en pointes dans le tas, sans viser de cibles particulières. Les projectiles arrivant des deux cotés, les fuyards tombèrent sans savoir ou attaquer. Seul trois d’entre eux purent s’enfuir
-Pfff, qu’ils courent, maintenant ils sauront comment ils vont être accueillis si ils reviennent !lâcha Flo Ri Han en les regardant fuir.
-Espérons qu’ils vont croire qu’on est une grande armée, ça les impressionnera encore plus, ajouta Tho Ma.

Les jeunes hommes s’empressèrent d’aller aider les miliciens à éteindre l’incendie, avant que celui-ci ne ravage la forêt. Une fois cette tache accomplis, ils rentrèrent tous ensemble à Shi Tung De fêter ça et annoncer la nouvelle aux habitants.

CHAP3*

-Nous allons organiser un banquet en votre honneur, vous serez grandement récompensé, toute la Chine sera au courant de vos actions et… Vous ne dites rien ?
Le capitaine se retourna. Toute la bande s’était éclipsée dans l’ombre.
-Mais ? Où sont-ils ?
Aucun des Tigres Noirs n’était intéressé par l’argent et la gloire. Leur fierté personnelle leur suffisait et pour eux, seule comptait…la vengeance.

Ils avaient rejoint leur campement dans la forêt et ils y passèrent le restant de la nuit, afin d’être au meilleur de leur forme le lendemain. Leurs actions commençaient a être réellement utiles ce qui les motivaient encore plus. Ils se réveillèrent au milieu de la matinée et en parlèrent. Ils étaient conscient qu’ils ne pourraient lutter contre une armée entière a eux seul, c’est pourquoi ils décidèrent de partir aujourd’hui même a la cour impériale pour presser l’Empereur de dépêcher son Armée. Si il ne le faisait pas a temps, d’autres innocents allaient encore périr. Ils prirent donc la direction de Luo Yang, capitale du Royaume de Chine.
Le groupe traversa les plaines sans encombres, et arriva a quelques kilomètres de la Forteresse de Xia Pi, dans un village en ruine totalement désert, si on ne compte pas les nombreux cadavres calcinés de paysans et de commerçants. Les dégâts étaient plutôt récent, car les corps commençaient seulement a se décomposer et on voyait encore de la fumée a certains endroit. Preuves que les Turbans Jaunes n’étaient pas loin.
-Il fait nuit, reposons nous.
-ok.
- Je le sens pas cet endroit…
Ils s’installèrent dans la seule ferme encore debout et s’assoupirent.

Ils furent réveillés au milieu de la matinée par d’étranges bruits lointains.
-C’est quoi ce boucan ? Se demanda Thi Bo.
-Aucune idée…
-On dirait un éboulement au loin.
-Bon, bougez pas, je vais jetez un coup d’œil, proposa Mi Ka Hel.
-Je viens avec toi attends, dit Ma Xhim.
Les deux amis partirent donc en direction du sommet de la colline la plus proche. Cela leur pris a peine 1 minute en courant. Une fois en haut, ils comprirent de quoi il s’agissait. Sous leurs yeux, il y avait le château de Xia Pi, et partout autour, et même dedans, des hordes de soldats qui s’entretuaient avec une rage meurtrière. Leurs cris de guerre, de douleur et de peur résonnaient dans tout Xia Pi. C’était le chaos total. Ma Xhim et Mi Ka Hel dévalèrent la pente en sens inverse.
Ils hurlaient :
-Vite les gars… En bas…
-Une énorme bataille a commencé….
-Hein ? Qu’est-ce que vous dites là ?
-C’est les…pfffff , Turbans Jaunes qui on attaqué la forteresse… dit Mi Ka Hel en reprenant son souffle.
-Faut… les aider … vite, ajouta Ma Xhim.
-Zut, les gars on se grouille.
-On laisse nos affaires inutiles, prenons juste nos armes.
Tous s’activèrent rapidement. Une fois parés, ils se regardèrent, et se serrèrent dans leur bras en se souhaitant de survivre, comme si c’était la dernière fois qu’ils se voyaient. Chose qui pourrait facilement arriver, car ici, c’était la guerre, la vrai, pas de vulgaires escarmouches. Ils allaient affronter des milliers d’adversaires, ils y risquaient leurs peaux, mais cette bataille leur donnait une chance immense d’accomplir leur vengeance tant désirée. Puis, ils fixèrent le ciel, en serrant les dents, avant d’emprunter un sentier qui menait dans l’action. Ils n’avaient pas peur. Ils ne pensaient même plus à leurs proches morts. Ils voulaient seulement massacrer les Turbans Jaunes, les vider de leur sang, les exploser, les démembrer…

Ils chargèrent un bastion en hurlant, ce qui surpris leurs ennemis. Leur passage fut si violent qu’aucun ne survécut. Aussitôt, Flo Ri Han, accompagné de Tho Ma partit dans un attroupement, Ma Xhim et Mi Ka Hel dans un autre. Le reste partit au Nord du château. Tous frappaient a l’aveuglette, découpant bras et jambes et défonçant les crânes. Le sang giclait de partout, et ils en étaient recouverts. Mais ils continuaient de se battre. Les coups pleuvaient de toutes parts, ils devaient esquiver, bloquer, avant de pouvoir espérer toucher leurs adversaires et de mettre fin a leurs misérables vies. Une flèche se planta profondément dans la cuisse de Lu Ka qui tomba par terre en hurlant. Deux Turbans en profitèrent pour lever leurs lances sur lui. Lu Ka en fit voler un en lui mettant un coup de pied dans la gueule. Il ne pu malheureusement pas éviter l’autre arme qui lui traversa les poumons et le cloua dans l’herbe piétinée. Il cracha beaucoup de sang par sa bouche, ses yeux faillirent jaillir de ses orbites, ses muscles se crispèrent, il tremblait. Son tueur souriait sadiquement, et s’amusait à appliquer plusieurs pressions sur sa lance pour le faire atrocement souffrir. Dans un dernier effort Lu Ka transperça son cou avec ses griffes, puis se redressa, l’objet de guerre toujours dans son torse. Il pleurait.
-N… non… je veux… p… pas… mourir…dit il avec une grande difficulté.
Il tituba, envoya en enfer quelques autres ennemis, puis tomba a plat ventre, ce qui fit ressortirent la lance de l’autre coté en l’achevant. Aucun de ses amis ne remarquera la scène, tous étant occupés à faucher les meutes hostiles qui sortaient de toutes part, en nombre infini. Mais Ha Min finit par tomber au dessus de son corps inerte. Il fut choqué de voir ainsi son ami d’enfance, mort, baignant dans son sang, les yeux vitreux, sans vie. Il ne bougea plus pendant un instant. Cela suffit pour qu’un lâche le frappe de son sabre dans le dos. Ha Min faillit tomber en avant, tellement la douleur était forte, mais il se rattrapa de justesse. Il serra les dents, la colère brûlait plus fortement qu’avant en lui. Il leva son naginata au dessus de sa tête et se retourna brusquement a le faisant tournoyer. Tous les ennemis autour de lui volèrent, dans une pluie rouge. Des morceaux de chair arrachés retombèrent un peu partout sur le champ de bataille.
-Sales chiens…, grogna Ha Min, courbé à cause de sa blessure.
Il rugit et chargea devant lui, tranchant tout ce qui passait à coté de lui. Il aperçut un guerrier équipé d’une armure dorée.
-Arg, un officier sûrement… Le tuer… avant de… lâcher…
Le Tigre Noir, courut vers lui et d’un coup puissant de son arme le découpa horizontalement au niveau de l’abdomen. Le corps se sépara, faisant jaillir le sang. Les fibres musculaires, les organes, et les os se manifestaient dans une hideuse bouillie rougeâtre. Ha Min, vit trouble, il laissa tomber son arme, marcha sur quelques mètres en zigzaguant. Un Turban profita de sa faiblesse et le décapita avec une hache. La tête roula loin du corps. L’assassin rigola bruyamment, fier de son acte.
Ha Le Xi et Thi Bo se trouvaient contre l’unité de Pei Yuan Shao, un officier Ennemi. Ils parvenaient a résister a 2 contre 11. Mais pour combien de temps ? Ha Le Xi bougeait sans cesse pour éviter de se faire toucher, pendant que Thi Bo un peu à l’écart le couvrait avec ses flèches. Il faisait mouche a chaque tirs, mais lorsqu’il ne resta plus que Pei Yuan Shao et un de ses garde du corps, il se trouva a court de munitions.
-Raaaaaaaa pas maintenant. Ha Le Xi, tiens bon je vais me farcir un archer, j’ai plus de flèches.
-zut… Bon ok, mais grouille !
Il se prépara a contrer les assauts des 2 adversaires, qui maintenant débarrassé de l’archer voulaient en profiter pour tuer son ami. Le garde attaqua par la droite et l’officier par la gauche.
-Bon sang !
Ha Le Xi bondit en avant et fit une roulade. Les lames sifflèrent au dessus de sa tête, sans pour autant le toucher.
-J’ai eu chaud… se dit il.
Il se redressa et attendit le prochain assaut. Le garde courut sur lui en levant son épée. Ha Le Xi lui passa la sienne sur la gorge avant qu’il ne se la prenne sur la tête. L’homme s’affala contre la terre qu’il arrosa de son sang. L’officier hurla et frappa verticalement. Ha Le Xi évita la lame et abattit son arme dans son dos. Il le transperça ensuite de plusieurs coups dans le dos pour l’achever. Il revint ensuite en arrière voir ce que faisait Thi Bo.

CHAP4*

La bataille durait depuis plus d’une heure, mais pour tout le monde, cela passait très vite.
Ma Xhim se battait sur un pont, épaulé par Mi Ka Hel. Chacun s’occupait d’un coté.
-Qu’elle idée de se battre ici, on va se faire lynché trop facilement, pensa anxieusement-il.
Les 2 amis donnaient tout ce qu’ils avaient. Ma Xhim plantait tous ceux qui s’approchait trop près, tandis que Mi Ka Hel esquivait agilement les coups qui lui étaient destinés et lacerait ses adversaires avec ses lames. Ils frappaient, frappaient encore, faisant couler le sang sur le pont, et dans la rivière qui circulait en dessous. L’eau vira très rapidement au rouge, une rivière de sang. Un cavalier les chargea en criant :
- A MORT !!! LA VOIE DE LA PAIX TRIOMPHERA!!!!!
Mi Ka Hel effectua une roulade sur le coté et parvint a l’éviter. Ma Xhim, lui s’écarta au dernier moment et prenant soin de l’embrocher au passage. Avec la vitesse, le corps du cavalier glissa le long de la lance et sa tête s’arrêta contre celle de son tueur.
-Vois ou te mène ta voie de la paix, charogne, lui glissa rageusement-il a l’oreille.
Ma Xhim souleva ensuite sa lance et l’agita dans tous les sens pour enlever l’homme encore dessus. Ce dernier ressentit d’horribles souffrances avant d’être expulsé de l’arme et de mourir les yeux révulsés. Des lambeaux de peaux, et des morceaux d’organes restaient accrochés sur la lance. Cela fit peur à plusieurs soldats qui détalèrent.
-C’est notre chance de se casser d’ici, lança t-il a son ami.
Les 2 amis se mirent à courir à leur tour. Ils se dirigèrent vers le Nord-Est. Là ils rencontrèrent l’officier *********, qui les attaqua avec ses six gardes du corps. S’engagea alors un combat d’une extrême violence. Mi Ka Hel reçu un coup d’épée sur l’épaule. Il grimaça, et abattit simultanément ses lames sur le cou de son agresseur, ce qui le trancha. Sa tête ne tenait plus que grâce la peau, qui d’ailleurs se déchirait de plus en plus, pour finalement céder. Il enchaîna ensuite avec un autre qu’il frappa violement de toutes parts avant de l’envoyer a terre par un coup de pied sauté. Ma Xhim transperça la cuisse d’un garde qui s’approchait trop près, et lui brisa l’autre genou avec un coup de pied. Il retira son arme et avec le manche en bois, cogna la tempe de l’officier qui tomba dans les pommes. Ensuite d’un vif mouvement circulaire il taillada le torse des derniers survivants avec la pointe de sa lance. Mi Ka Hel bondit sur les 3 blessés et les acheva en leur arrachant la jugulaire. Les 2 combattants regardèrent le tas de cadavres qu’ils venaient de construire en quelques minutes. Aucun des deux ne sentit mal à l’aise, au contraire, ils souriaient. Ils se sentaient bien, la guerre les avait changés en machines à tuer, dépourvues de sentiments humains. Ils repartirent au combat, avides d’étriper de nouveaux adversaires.
De leur coté Kri Sto Fe, Jo Fre, et Ke Vhin, luttaient avec un acharnement similaire. Ils se trouvaient contre un gros regroupement d’ennemis.
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note: je met des * car je me rappelle plus du nom du gars. j'editerais quand j'aurais verifié.

Pour ceux qui avait deja lu le debut, ils ont quand meme droit a 1 chap que j'avais pas encore posté(le 4).

C'est un peu le bordel avec les noms, alors jvais faire un peu de menage pour la suite.^^

ca fait marrant ces noms...

faudra que je me remette a la plume (enfin a word...)